Les socialistes pensaient avoir touché le fond en 2017 avec les 6,4 % de Benoît Hamon. Cinq ans plus tard, ils doivent constater que la piscine est plus profonde qu’ils ne le pensaient. Anne Hidalgo, leur candidate, arrive en dixième position sur 12 avec 1,7% des voix, selon les dernières estimations Ipsos pour France Télévisions. Le pire score de leur histoire.
«Je sais combien vous êtes déçus ce soir et nous tirerons ensemble tous les bilans de façon objective», a-t-elle promis à ses électeurs, avant de les appeler à voter Macron contre Marine Le Pen. «Ce choix n’efface en rien ma détermination de femme de gauche», a-t-elle poursuivi, appelant à combattre la politique du président sortant et au rassemblement de la gauche, dès les législatives.
En écho, Olivier Faure a lancé un appel «aux forces de gauche pour construire ensemble un pacte pour la justice sociale et écologique». «Un pôle de résistance à Macron» qui prendrait forme dès les législatives. «Ce soir, le PS et sa candidate subissent une défaite historique, a reconnu le Premier secrétaire du PS. Nous devons ouvrir les yeux. Il n’y aura pas de renaissance sans rupture.»
Les roses ont eu des mois pour se faire à l’idée de cette débâcle. Ils ont longuement observé la chute en admirant le courage d’Anne Hidalgo, qui dévalait sans jamais douter ni se plaindre. Ils attendaient simplement le 10 avril pour, qu’à 20 heures, le règlement de compte commence. La faute à qui ? A cau