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En vue de la présidentielle 2027, Gabriel Attal travaille encore son créneau

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Assumant de plus en plus ses ambitions, l’ancien Premier ministre, désormais à la tête de Renaissance, prétend se démarquer de LR et fait plancher son parti sur l’économie.

Gabriel Attal lors de «l'Evenement Renaissance» organisé à la Cité du cinéma à Saint-Denis, le 6 avril. (Stéphane Lagoutte/Myop pour Libération)
ParJean-Baptiste Daoulas
Journaliste politique
Laure Equy
Publié le 28/06/2025 à 17h44

Au sein du très mal nommé «socle commun» censé soutenir François Bayrou, on s’écharpe, on fait échouer les textes voulus par le gouvernement, on peut même avoir un appétit croissant à mesure que se profile l’échéance de 2027… et partager la même table. Lundi 23 juin, Gabriel Attal et Laurent Wauquiez déjeunaient longuement ensemble avant de rejoindre le Palais-Bourbon bras dessus, bras dessous, sur les coups de 15 heures. Le chef de file des députés Renaissance a-t-il dit en face à son homologue tout le mal qu’il balance à ses troupes sur la dérive du groupe Les Républicains ? En observant la droite flinguer méthodiquement toute mesure environnementale, Attal, consterné, n’a pas de mots assez durs contre ces élus de droite qui assument ouvertement de coller