Certains, tels Yannick Jadot ou Valérie Pécresse, sont passés par la case primaire. D’autres n’ont eu qu’à faire connaître leur ambition. Tous sont désormais sur la ligne de départ de la prochaine élection présidentielle. Tous ? «Il nous en manque un, c’est M. Macron», a interpelé Jean-Luc Mélenchon, dimanche, lors de son premier meeting de campagne à La Défense. Un chef de l’Etat bien calé à l’Elysée, où la crise de Covid-19 fait plus que repointer le bout de son nez avec un Conseil de défense sanitaire convoqué ce lundi. Pour le bon déroulement de la campagne électorale, a ajouté le candidat insoumis sous sa nouvelle bannière de l’Union populaire, Macron «ferait mieux de venir dans l’arène» : «Il doit accepter le débat, il n’est pas au-dessus de la démocratie !»
Les mêmes difficultés qu’en 2017
Pour l’instant, c’est loin d’être au programme avant – au mieux – février. En attendant, ils sont une grosse quinzaine de candidats déclarés. Il devrait en rester un peu moins, une fois la course aux 500 parrainages d’élus bouclée. Alors qu’Eric Zemmour, candidat officiel depuis mercredi, s’est offert un premier grand meeting, émaillé de haine et de violence, dimanche à Villepinte (Seine-S