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Présidentielle: la gauche ne tient jamais ses promesses

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Gauche 2022 : le grand embouteillagedossier
Tout serait plus «clair» en janvier, avaient promis les candidats de gauche au scrutin d’avril. En ce début février, la confusion règne pourtant toujours, voire s’accentue.
La candidate Christiane Taubira, victorieuse de la Primaire populaire, a raté son entrée en campagne avec un gros loupé lors de son oral face à la Fondation Abbé-Pierre. Ici à Bordeaux, le 27 janvier. (Rodolphe Escher/Libération)
publié le 4 février 2022 à 15h49

Une sorte de promesse : les candidats de gauche répétaient tous que tout irait mieux à la fin du mois de janvier. Tout serait plus «clair» et «lisible», disaient-ils. On a fait mine d’y croire (un tout petit peu). Le mois de février débute dans une confusion encore plus grande. Des questions reviennent et de nouvelles s’invitent. Christiane Taubira – tout juste victorieuse de la Primaire populaire – est déjà loin de l’euphorie. Pas de flambée sondagière (le seul critère de dynamique aux yeux des candidats) et un gros loupé lors de son oral face à la fondation Abbé-Pierre. Les curieux s’interrogent déjà sérieusement : l’ancienne Garde des sceaux peut-elle tenir ? La petite mine de Christiane Taubira fait le bonheur des amis de la maire de Paris.

Un changement ces dernières semaines ?

Anne Hidalgo (3,5%) est toujours à la baisse dans les sondages (1) mais les socialistes ont le sourire. Ils sautent de joie. Le communiste Fabien Roussel (3,5%) – qui ne progresse pas dans les enquêtes d’opinions – est au coude-à-coude ? Pas grave. Le plus important est ailleurs. Christiane Taubira (4%) a raté son entrée en campagne. Le tout avec une touche de règlements de c