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Cela commence à devenir un marronnier en macronie. A intervalles réguliers, ministres et secrétaires d’Etat issus du Parti socialiste (PS) le promettent : les «ralliements de gauche» sont imminents. Sauf que depuis la nomination à Bercy d’Olivier Dussopt, alors député PS de l’Ardèche, pas un nom n’a pu être vraiment brandi, mis à part les retours de nulle part ce week-end des ex-ministres Elisabeth Guigou et Marisol Touraine, déjà bien Macron-compatibles, disparues des radars depuis cinq ans et qui ont annoncé leur soutien au Président sortant.
«Certains vont prendre leurs responsabilités», veut croire une ministre qui cite François Rebsamen, le maire de Dijon qui détestait Macron sous Hollande mais l’a, depuis, reçu chaleureusement dans sa ville. Le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, est, lui aussi, souvent cité. Tout comme celui de Nancy, Mathieu Klein. «Delafosse y’a bien un moment où il va partir, poursuit cette membre du gouvernement. Et Klein, il a pas déjà dit qu’il nous soutenait ?» Non. Il est toujours officiellement dans «l’équipe de France des maires» d’Anne Hidalgo avec un certain Delafosse. Lequel a loué, la semaine dernière