A croire qu’ils avaient choisi leur date : Nicolas Dupont-Aignan, candidat à la présidentielle des souverainistes de Debout la France et Florian Philippot, président du petit parti des Patriotes, ont choisi le premier jour où le masque n’est (presque) plus obligatoire pour sceller leur accord. Eux qui ont, pendant des mois, dénoncé la prétendue «dictature sanitaire» imposée par l’exécutif durant cette pandémie… Le premier a reçu le soutien du second. Qui lui rend par une alliance aux législatives : «un partage égal» des circonscriptions en «tenant compte des zones de forces de chacun».
1% d’intentions de vote
Si Dupont-Aignan est élu président de la République en avril, il compte faire de Philippot, énarque et ancien bras droit de Marine Le Pen au Front national, son Premier ministre. Mais «ne brûlons pas les étapes», a tempéré le candidat. Il est à 1 % dans les intentions de vote, il a le temps de voir… Il reste trois semaines de campagne et «tout peut encore arriver», dit-il, sans plaisanter.
Présidentielle
Les deux «souverainistes gaullistes», qui «se sont croisés souvent à Colombey-les-Deux-Eglises» pour l’anniversaire de la mort du général de Gaulle seront donc alliés pour les législatives. Philippot sera à nouveau candidat en Moselle où il avait échoué en 2017. Dupont-Aignan, député de la 8e circonscription de l’Essonne depuis 1997 mais engagé dans la présidentielle, ne dit pas encore ce qu’il fera en juin. Leurs partis respectifs ont prévu de se répartir les 5