Drame à LR, nouvel épisode. A huit mois de la présidentielle, la droite se cherche encore un candidat et le moyen de le désigner. Elle aura l’un ou l’autre fin septembre : les adhérents du parti Les Républicains devront alors investir leur champion ou se prononcer sur la tenue d’une nouvelle primaire – à laquelle l’un des favoris, Xavier Bertrand, exclut toujours de participer. Si personne, même chez les intéressés, ne peut dire ce qui arrivera d’ici là, il n’est pas interdit de l’imaginer. Tour d’horizon en quatre scénarios.
Scénario 1 : le candidat «naturel»
C’est Noël en septembre : en ce début d’automne, la droite tient son candidat. Elle se l’est donné sans querelle ni scandale. Et sans primaire, ce qui, pour la direction du parti Les Républicains (LR), revient au même. Depuis quelques jours, chacun en convenait : plus besoin de vote pour désigner ce champion (ou est-ce une championne ?) Aiguillonnée par une série de faits divers, et par une intervention réussie du prétendant, l’opinion de droite s’est cristallisée mi-septembre, à une vitesse que nul n’imaginait jusqu’ici. Des sondages bien vendus par certains médias l’ont acté, donnant au lauréat une franche avance sur ses concurrents – l’un d’eux le plaçant même au second tour face à Emmanuel Macron.
En campagne
Bien sûr, l’impétrant ne revient pas à tout le monde : sa ligne, son rapport au parti font déjà des mécontents. Mais, chez ses rivaux, la primaire n’a plus trouvé tant d’avocats sitôt qu’elle a semblé perdue d’avance. Au nom de «l’unité» et du réalism