Ils auraient dû être trois dans l’hémicycle. Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel – respectivement députés du Pas-de-Calais, des Bouches-du-Rhône et du Nord et candidats à la présidentielle du Rassemblement national, de La France insoumise et du Parti communiste français – auraient dû être, ce mercredi après-midi, de retour à leur place à l’Assemblée nationale pour écouter le discours du président ukrainien, Volodymyr Zelensky. La première a tout d’abord crâné son intention de sécher l’intervention vidéo du chef d’Etat pour cause «d’obligations» avant de faire machine arrière face aux critiques et de libérer son après-midi pour pointer au Palais-Bourbon. Mélenchon y sera bien. Roussel, lui, ne pourra pas être là mais pour raisons personnelles (un décès dans sa famille).
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Roussel et Mélenchon ont des styles différents. Mais lorsqu’on tend bien l’oreille, les chansons se ressemblent sur la question ukrainienne. Le communiste a fait un meeting pour «la paix» à Paris, après celui de l’insoumis à Lyon. Ils souhaitent tous les deux accentuer les sanctions contre les oligarques russes, taper a