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A la re-relance

Présidentielle: Valérie Pécresse veut en finir avec le cumul des mandales

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En meeting à Paris dimanche, la candidate LR joue gros, à l’issue de sa plus difficile semaine depuis son investiture.
Laurent Wauquiez, Gérard Larcher, Alexandra Dublanche, et Patrick Stefanini, directeur de campagne de Valérie Pécresse. Des soutiens précieux pour la candidate, qui vient de vivre une semaine bien compliquée. (Albert Facelly/Libération)
publié le 11 février 2022 à 19h55

La candidate ? «Inexistante», selon des propos de Nicolas Sarkozy rapportés jeudi par le Figaro. Son directeur de campagne, Patrick Stefanini ? Un «loser», s’est emportée Rachida Dati vendredi sur France Info. Son grand meeting de dimanche au Zénith de Paris ? «Si elle se plante, ça va devenir chaud», résume un soutien fébrile. N’en jetez plus : Valérie Pécresse joue bien plus qu’une réunion publique ce week-end, à l’issue de sa plus rude semaine depuis qu’elle a remporté la primaire de LR, début décembre.

Défections au profit d’Emmanuel Macron, sondages apathiques, critiques sur la gestion de la campagne : la température a chuté ces derniers jours au quartier général de la présidente d’Ile-de-France. Pour la réchauffer, il faudra plus que la désignation de celle-ci comme «personnalité politique de 2021» par le jury du prix du Trombinoscope, jeudi. «La journée se termine quand même beaucoup mieux qu’elle n’a commencé, a plaisanté la lauréate. Il peut y avoir un prix supplémentaire que vous pouvez créer : le prix de la trahison de l’année» – allusion au ralliement, la