La parole est aux adhérents. Pour désigner son candidat à la présidentielle, le parti Les Républicains (LR) devait confirmer, mercredi soir, l’alternative offerte à ses membres : à eux de trancher samedi entre une primaire, ouverte aux encartés et aux simples sympathisants, ou un vote du congrès de LR, réservé aux seuls adhérents. En choisissant l’un ou l’autre, ces derniers feront plus : ils détermineront les chances de voir le mieux placé de leurs candidats, Xavier Bertrand, se rallier finalement à une méthode collective pour départager les prétendants.
Depuis la première évocation de sa candidature, il y a deux ans, Bertrand l’a souvent répété : la seule condition en serait sa réélection régionale dans les Hauts-de-France. Entre le premier tour et lui, il n’y aurait pas d’autre haie. La victoire acquise en juin, le Picard n’a pas varié, même lorsque ses principaux concurrents ont réclamé ensemble la tenue d’une primaire. Il n’y participera «en aucun cas de figure», a-t-il encore juré fin août sur Europe 1, y voyant un système pervers qui pousse les amis d’hier à exagérer leurs différences, jusqu’à se rendre irréconciliables.
«On verra», dit-il, en revanc