Coup de génie ou chant du cygne ? On saura, dans quelques jours, dans quelle catégorie ranger la proposition – inattendue – d’Anne Hidalgo mercredi soir sur TF1 de participer à une primaire «très très large» pour réunir la gauche derrière une seule et unique candidature. Toute honorable qu’elle soit à l’heure où l’extrême droite est à plus de 30% dans les sondages et où une droite dure et ultralibérale rêve de détrôner Emmanuel Macron, on doute sérieusement de sa réussite.
Anne Hidalgo sait qu’une telle primaire se ferait forcément sans Jean-Luc Mélenchon et que les écolos, qui ont déjà organisé leur propre désignation et dont le candidat, Yannick Jadot, est devant elle dans les intentions de vote, allaient rejeter son offre. Tout comme le candidat communiste Fabien Roussel, le secrétaire national d’Europe Ecologie-les Verts (EE-LV), Julien Bayou a dit «non» quelques heures après le passage d’Hidalgo sur TF1.
Après le Président socialiste qui ne peut pas se représenter, la candidate socialiste reconnaît l'incapacité du PS à être force motrice. Dont acte.
— Julien Bayou (@julienbayou) December 8, 2021
Le projet d'avenir c'est l'écologie. La primaire a déjà eu lieu et le candidat c'est Yannick Jadot.
Invité de l’émission Dimanche en politique sur France 3, Jadot avait déjà, il y a quatre jours, renvoyé la maire de Paris à sa propre «responsabilité» : «Moi j’ai tendu la main, on ne l’a pas prise : ni Jean-Luc Mélenchon, ni Anne Hidal