Pas la peine pour François Bayrou, qui sonde depuis trois semaines les chefs de partis successifs sur la proportionnelle, d‘attendre son entretien avec Bruno Retailleau, prévu mardi prochain. Le nouveau patron de LR n’a vraisemblablement pas viré sa cuti sur ce mode de scrutin, qu’il voyait, encore le 30 avril sur Europe 1, comme «le plus sûr moyen de ne pas donner à la France une majorité». Fervent défenseur de la proportionnelle, le Premier ministre trouve bien peu d‘alliés, dans son «socle commun», pour le suivre dans une telle réforme, sinon ses fidèles du Modem, reçus ce vendredi.
Edouard Philippe a eu l’occasion de lui redire, jeudi, combien il était hostile à ce mode de