(Cet article est extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
Le 25 mai, Marine Le Pen s’est rendue en Bourgogne-Franche-Comté pour soutenir la tête de liste du RN dans la région, Julien Odoul. Elle le connaît bien, puisqu’il a été membre de son cabinet. Elle ne l’apprécie pas beaucoup. Elle le trouve peu subtil. Le déplacement a eu lieu dans une exploitation de moutons à la Genête (Saône-et-Loire), où la candidate à la présidentielle a pu dire du bien des agriculteurs. Une table ronde a été organisée avec quelques-uns d’entre eux, venus du coin : un céréalier, un éleveur de bovins, un producteur de lait. Marine Le Pen les a écoutés, et a pris un air empathique quand est venue la question des suicides, très nombreux dans la profession : «Nous avons regardé les situations dramatiques de burn-out l’année dernière, les suicides des agriculteurs, cela nous a brisé le cœur», a dit Marine Le Pen en se tournant vers Odoul, qu’elle a appelé «Monsieur le futur président de région». Lui n’a pas moufté. Il s’est contenté d’opiner du chef, une goutte de sueur sur sa tempe gauche.
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