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Municipales 2026

Quand une génération de jeunes maires défie la «crise des vocations»

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Alors que plus d’un maire sur quatre ne souhaite pas se représenter aux municipales 2026, plusieurs jeunes élus pour la première fois il y a cinq ans évoquent leur expérience d’édile : difficultés, accomplissements personnels et suites après leur premier mandat.

Au congrès de l'Association des maires de France (AMF), en 2021. (Denis Allard/Libération)
Par
Karl Pasquet
Publié le 15/09/2025 à 11h26

A huit mois des municipales, les 15 et 22 mars 2026, le constat reste préoccupant. Selon une enquête du Cevipof, plus d’un maire sur quatre ne souhaite pas se représenter et 30 % d’entre eux sont indécis. Certaines communes pourraient peiner à trouver une personne pour les administrer. En cause, la charge mentale, la complexité croissante du mandat, les violences verbales et physiques, mais aussi la faible attractivité matérielle d’une fonction qui exige un engagement total. La proportion de maires de moins de 35 ans est infime – autour de 3 % – et nombre d’observateurs alertent sur une «crise des vocations». Pourtant, à contre-courant, une génération élue en 2020, au début de la pandémie, a exercé pendant plus de cinq ans. De Laval (Mayenne) à Vinzieux (Ardèche), en passant par Vellexon-Queutrey-et-Vaudey (Haute-Saône) aux Trois Lacs (Eure), quatre maires âgés de 18 à 30 ans au moment de leur élection affirment vouloir poursuivre l’aventure et convaincre d’autres pour prendre leur relève dans quelques années.

«La légitimité de l’élection est bien plus importante que celle de l’âge»

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