«Il n’y a pas de nazis dans mon équipe» et «il faut arrêter avec cette insulte». Interrogé lundi sur France Inter, Eric Zemmour n’a pas du tout goûté les accusations de Marine Le Pen. Pour la candidate du Rassemblement national (RN), son concurrent d’extrême droite, dans sa course à l’expansion et sa quête de soutien de «droites hors les murs», ouvre les bras à des adorateurs du IIIe Reich. A Reims samedi, Le Pen a décrit un Zemmour «ivre des ralliements qu’il suscite». «Mais il y a autour de lui des nazis», a-t-elle lancé aux journalistes en marge de sa «convention présidentielle». Lors d’un récent «off» avec la presse, la candidate RN avait déjà pointé la présence de «tarés de l’extrême droite qui viennent se greffer à la campagne, et pour certains, des nazis» qui profitent de la vitrine politique offerte par l’exposition d’Eric Zemmour.
Parole d’experte : beaucoup de ces personnes sont passées, à un moment ou à un autre, par le Front national (FN) ou le Rassemblement national. Même si la candidate a fait le ménage dans ses rangs, excluant les personnages sulfureux les plus visibles, depuis qu’elle a pris les rênes du parti fond