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Interview

Rachel Keke : «J’ai pu porter les combats des personnes que l’on ne voyait pas et que l’on n’entendait pas»

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L’insoumise Rachel Keke a été battue de peu dans le Val-de-Marne. Pour «Libération», elle revient sur son expérience politique, son envie de continuer à militer et ses interrogations sur la suite.
Rachel Keke à l'Assemblée, le 21 juin 2022. (Albert Facelly/Libération)
par Eléna Roney
publié le 11 juillet 2024 à 14h40

Rachel Keke était l’un des symboles de la Nouvelle Union populaire économique et sociale (Nupes) lors de son arrivée dans l’hémicycle à l’issue des élections législatives de 2022. L’insoumise et ex-femme de chambre s’était illustrée entre 2019 et 2021 comme porte-parole lors de la grève des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles. Ces dernières s’étaient battues pendant plus de vingt-deux mois, afin d’exiger de meilleures conditions de travail ainsi qu’une hausse de leurs salaires, ce qu’elles étaient finalement parvenues à obtenir. Après deux années passées à l’Assemblée à représenter les travailleurs «invisibles», Rachel Keke doit rendre son siège. Elle confie à Libération ses craintes pour la suite ainsi que la confiance qu’elle porte au Nouveau Front populaire.

Quelle a été votre réaction à l’annonce des résultats ?

J’ai très peur de la montée du Rassemblement national. L’extrême droite représente la ha