Le Rassemblement national ne serait pas d’extrême droite, selon… le Rassemblement national. Pourtant, la liste menée par son président Jordan Bardella pour les élections européennes tend une nouvelle fois à le démontrer. Au-delà des cadres lepénistes les plus en vue, épinglés pour certains par leur radicalité présente ou passée, de nouveaux cas, plus discrets, sont à souligner. A croire que le RN qui tente de donner l’image d’un parti assagi, ouvert à de nouvelles figures (l’ancien patron de Frontex Fabrice Leggeri, l’essayiste Malika Sorel, le syndicaliste policier Matthieu Valet… d’ailleurs pas exempts de casseroles), se donne du mal pour faire une place aux radicaux.
La majorité des personnalités repérées par Libé se trouvent loin des places éligibles. Pas toutes. Ainsi, l’homme lige de Jordan Bardella à la tête de la branche jeune du RN,