A quelques jours de quitter la tête de LR – il l’a confirmé ce mardi matin sur France Inter – Christian Jacob savoure son plaisir. Le patron du parti Les Républicains n’imaginait probablement pas que sa fin de bail le verrait franchir la grille de l’Elysée pour adresser un ultimatum au chef de l’Etat. Jacob, selon son récit de la rencontre, n’y a rien ajouté ni retranché de ses propos précédents : «J’ai redit au Président qu’il n’était pas question pour nous de rentrer dans ce qui pourrait être considéré comme une trahison par nos électeurs : nous avons fait campagne dans l’opposition, […] nous restons dans l’opposition de manière déterminée.» Pour s’attirer l’appui ponctuel de la soixantaine de députés LR, la macronie devra se mettre au pas de la droite : «Nos propositions sont connues, maintenant c’est au gouvernement et à lui-même de décider de ses choix.»
Malgré des scores médiocres à la présidentielle et aux législatives, les voix LR seront décisives à l’Assemblée, après la contre-performance du camp présidentiel. Une première épreuve de vérité doit arriver au début de l’é