Voilà un débat qui va en rappeler d’autres aux Français de la métropole : à partir de quel moment doit-on reporter une élection si le contexte sanitaire menace d’entacher la sincérité du scrutin ? A moins de deux mois du troisième référendum sur l’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie, prévu le 12 décembre, la controverse monte dans l’archipel en proie depuis la fin de l’été à une déferlante de Covid, qui l’avait pourtant épargné jusque-là. Aujourd’hui, si le taux d’incidence recule et la vaccination progresse, la situation reste préoccupante. Pour l’instant, il n’est pas question de repousser l’échéance – le Premier ministre l’a réaffirmé mardi, à l’Assemblée nationale. «La position de principe du gouvernement, c’est qu’en démocratie on tient les élections en temps et en heure. On a aujourd’hui un protocole sanitaire assez rodé puisque nous avons déjà organisé des scrutins pendant le Covid», développe l’entourage du ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, en visite sur place depuis le 5 octobre.
Sauf que le 12 décembre n’a pas la même importance qu’une élection municipale, soutiennent