Par manque de motivation, la mairie de Marseille ouvre le portefeuille. La ville a annoncé mercredi qu’elle augmentait la prime donnée aux agents municipaux qui tiendront ce dimanche des bureaux de vote pour le second tour des régionales et des départementales. Plus question, pour la majorité du Printemps, de prêter le flanc aux critiques, après un premier round perturbé par des désertions dans plusieurs bureaux.
Dans 34 d’entre eux, les électeurs avaient trouvé porte close dimanche au petit matin faute de présidents ou d’assesseurs, ce qui avait notamment provoqué la colère zélée de l’opposition municipale LR et même une plainte, déposée par Yves Moraine, candidat Les Républicains aux départementales. Si, selon la municipalité, la plupart des problèmes ont été réglés entre 8 heures et 9 heures, une dizaine de bureaux avaient dû attendre 11 heures et la réquisition de fonctionnaires de la ville et de la préfecture pour assurer l’accueil des votants.
Pour éviter de reproduire le scénario ce dimanche, depuis le début de semaine, c’est le branle-bas de combat à l’hôtel de ville. Il faut en tout 3 000 personnes pour tenir les 481 bureaux que compte la cité phocéenne, là où à titre de comparaison, Lyon n’en compte que 300. De quoi aggraver la potentielle pénurie qui, hors de la ville, a d’ailleu