C’est rare donc on le souligne : les trois candidats de gauche ont tenu leurs promesses. Pas une seule peau de banane durant la campagne. Rien. Ils se sont même soutenus lors des différentes polémiques. Une bienveillance loin d’être anodine, Audrey Pulvar, Clémentine Autain et Julien Bayou ne sont pas des adversaires mais des concurrents. Les mots ont leur importance dans le contexte : ils ont besoin les uns des autres pour détrôner la droitière Valérie Pécresse. La présidente sortante de la région Ile-de-France est donnée gagnante dans toutes les enquêtes d’opinions. Comment faire ? La socialiste, l’insoumise et l’écologiste rêvent de dynamique entre les deux tours. Un contrat (non-officiel) est passé entre eux : le candidat qui arrivera en tête de cette petite course conduira la bande unie pour la grande finale.
Parfois, la question se pose : pourquoi sont-ils séparés au premier tour ? Les ressemblances sont criantes. Pas de réponses mais on assiste à une sorte de primaire. Dans la dernière ligne droite, ils sont tous à fond pour arriver «en tête» de la gauche. Personne ne sait comment ça va se terminer. Les sondages les placent à touche-touche (entre 10 et 13%). Il existe un risque, forcément, et les pessimistes craignent l’élimination des trois listes au premier tour – il faut réaliser