Une rentrée un mardi matin. Les députés de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) remplissent peu à peu la place du Palais-Bourbon comme s’ils se préparaient à l’assiéger. Le rendez-vous avait été donné à la presse pour assister à leur rentrée. D’en haut, on doit voir plein de petits cercles. Les journalistes en choisissent un et l’entourent, l’interrogent puis vont vers une autre.
Toutes les discussions tournent autour de la proposition de Jean-Luc Mélenchon de réunir toutes les tendances de la Nupes dans le même groupe parlementaire pour apparaître (plus clairement) comme la première force d’opposition. L’élection de 89 députés Rassemblement national a en effet bousculé tous les plans. Les socialistes, écologistes et communistes étaient restés sur l’idée d’un groupe chacun et d’un «intergroupe» pour les coordonner. Ils ont été au mieux surpris, sinon heurtés ; ils ont tous décliné.
«C’est la politique du gouvernement qui bloque»
«Détendez-vous, tout va bie