Menu
Libération
Bataille

RN: Aliot et Bardella, coups bas singuliers

Article réservé aux abonnés
Du 30 septembre au 3 novembre, les adhérents du parti d’extrême droite devront élire un nouveau chef. En attendant le scrutin, les deux candidats évitent les débats de fond mais ne s’épargnent pas quelques croche-pattes et vacheries.
Louis Aliot à Perpignan, en janvier 2020. (David Richard/Transit pour Libé)
publié le 31 août 2022 à 20h32

L’enjeu ne se prête pas à une lutte à mort. Cruciale mais pas trop, l’élection du nouveau président du Rassemblement national par les adhérents du 30 septembre au 3 novembre, ne bouleversera sans doute pas la face de l’extrême droite française. Des deux candidats – le maire de Perpignan, Louis Aliot, et le jeune patron par intérim de la boîte lepéniste et eurodéputé, Jordan Bardella –, aucun ne songe à infléchir la ligne mariniste du mouvement ni à disputer son leadership à Marine Le Pen. Celle-ci prétend vouloir se consacrer à la direction de son groupe parlementaire en se délestant du poids de l’appareil partisan.

Entre l’ex-compagnon de Marine Le Pen et l’ancien petit ami de sa nièce, le duel est donc en train de s’installer sur le terrain du légitimisme. Qu’on se rassure : cela n’immunise en rien contre les boules puantes. Une partie des proches d’Aliot distille la petite musique d’un Bardella aux dents trop longues. Le jeune dauphin n’a-t-il pas fait son entrée en juillet dans le baromètre de la confiance politique d’Harris interactive… à cinq points seulement derrière sa patronne ?

«Quand Bardella prend la lumière, Marine prend de l