Menu
Libération
Interview croisée

Sandrine Rousseau et Ian Brossat: «Ce qu’il manque aujourd’hui, c’est le souffle d’un récit de gauche»

Réservé aux abonnés

Epouvantail du «wokisme», bataille culturelle face à l’extrême droite, lutte contre les inégalités... La présidente du conseil politique de Yannick Jadot et le directeur de campagne de Fabien Roussel débattent de leur vision de la gauche, à moins de quatre mois de la présidentielle.

Sandrine Rousseau et Ian Brossat, le 28 septembre à Paris. (Ugo Padovani et Alain Jocard/AFP)
ParCharlotte Belaïch
Journaliste politique
Publié le 29/12/2021 à 17h25

Elle est devenue l’une des cibles favorites de la droite, caricaturée comme la représentante du «wokisme» en France pour avoir voulu porter la voix des «humiliés» pendant la primaire écolo. Il représente un candidat qui balaie l’expression d’un revers de la main, préférant parler au «peuple» plutôt qu’aux «minorités». Libération a réuni Sandrine Rousseau, à la tête du conseil politique du candidat écolo Yannick Jadot et Ian Brossat, directeur de campagne du communiste Fabien Roussel, pour débattre de la place que la gauche doit faire à ce mouvement de pensée sur les discriminations identitaires.

Ça veut dire quoi «woke» pour vous