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Macron devait-il démissionner après la dissolution de l’Assemblée qui a débouché sur des législatives perdues par son camp ? Le chef de l’Etat avait, par avance, écarté cette hypothèse. Mais tout le monde n’est pas d’accord avec lui. Charles de Gaulle, notamment. Alors loin de nous l’idée de faire parler les morts, qui se sont un peu trop retournés dans leurs tombes depuis quelques semaines. Mais en l’occurrence, le général avait donné son avis à ce sujet de son vivant. Comme l’a retrouvé un journaliste de Marianne, c’était à l’occasion de la dissolution (réussie, celle-ci) de 1962, lors de discussions avec son proche et ministre Alain Peyrefitte, que ce dernier a relatées dans son ouvrage C’était de Gaulle.
Après la victoire des gaullistes aux législatives anticipées et tandis que Peyrefitte lui fait remarquer que «rien» ne l’aurait «contraint de démissionner» si son camp avait été battu, le chef de l’Etat d’alors lui rétorque : «Dites-vous, Peyrefitte,