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Interview

Signalement des accusations de viols visant Damien Abad: «On a essayé de joindre LREM et LR par tous les moyens»

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Avant la nomination du gouvernement, l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique a signalé des témoignages visant celui qui est devenu ministre des Solidarités. Selon Mathilde Viot, cofondatrice de cet organisme, Abad devrait quitter ses fonctions le temps de l’enquête.

Damien Abad, à l'Assemblée, le 1er mars dernier. (Bertrand Guay/AFP)
Publié le 22/05/2022 à 17h31

Deux jours après avoir été nommé, deux accusations de viols. Samedi, une enquête de Mediapart a révélé que le nouveau ministre des Solidarités, Damien Abad, a fait l’objet, quelques jours avant sa nomination, d’un signalement de la part de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique. Deux femmes l’accusent de viols remontants à 2010 et 2011. Pour l’une d’entre elles, une plainte avait été déposée et classée sans suite.

Contactée par Libération, Mathilde Viot, collaboratrice parlementaire, cofondatrice de l’Observatoire à l’origine du signalement et autrice de L’homme politique, moi j’en fais du compost, estime que Damien Abad devrait quitter son poste de ministre le temps de l’enquête.

Qu’est-ce que l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique ?

On l’a créé en février après avoir lancé le #MeToo politique pour nous adresser aux partis au moment des élections. On s’est dit que,