(Cet article est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
La recherche d’un bouc émissaire est une constante en politique, cela évite d’avoir à se pencher trop longtemps sur ses propres tares. Du coup, dimanche soir, pour expliquer la faible participation au premier tour des régionales, les politiques de tout bord ont fait preuve d’une grande imagination, trouvant mille et une raisons d’expliquer la forte abstention. Tout cela nous a donné des envies de top, dans le désordre, des coupables de l’abstention.
Le Covid
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a dégainé cet argument dès 20 heures dimanche. «Il y a une abstention qui est abyssale, qui est probablement liée en partie à la situation sanitaire, au fait qu’il y a eu peu de campagne», a réagi l’ancien socialiste. Et pour appuyer ses dires, Attal a avancé que la participation aux européennes de 2019 avait été très forte (50,5% de participation contre 42,4% en 2014). L’idée du contexte sanitaire a été également soulevé par Matignon, comme l’a noté une journalis