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Vague RN à l’Assemblée: le maintien de l’ordre républicain par Castaner n’a pas marché

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En 2021, le patron des députés marcheurs se disait opposé à la proportionnelle car il ne voulait pas «faire rentrer 100 députés RN au Parlement». Dimanche 19 juin, le parti d’extrême droite a gagné 89 sièges à la chambre basse, avec un scrutin majoritaire.
Christophe Castaner en juin 2020 à l'Assemblée nationale, qu'il devra quitter à l'issue de son mandat. (Bertrand Guay/AFP)
publié le 20 juin 2022 à 7h28

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En 2021, Christophe Castaner prenait peur. Pas question de voir l’extrême droite investir en masse l’Assemblée nationale. Cité par l’Opinion en ce mois d’avril, le patron des députés LREM ne chipotait pas. «L’ancrage territorial est utile et je ne suis pas favorable à l’idée de faire rentrer 100 députés RN au Parlement», assumait Casta. Cela ne tombait pas de nulle part. L’ancien ministre de l’Intérieur disait ainsi adieu à la proportionnelle, promesse du candidat Macron en 2017 et condition du ralliement du MoDem.

Un an et des brouettes plus tard, la proportionnelle n’est toujours pas là mais