Dans un jeu à trois, il faut être l’un des deux. Le principe de Bismarck a, pour l’instant, de quoi rassurer Valérie Pécresse. Certes, toujours un pas derrière Xavier Bertrand, la présidente de l’Ile-de-France n’est pas la mieux placée des candidats à l’investiture du parti Les Républicains (LR). Mais dans les sondages, elle fait encore figure de robuste seconde devant un autre favori, l’ex-négociateur du Brexit Michel Barnier. Cadette et seule femme du panel, elle pense aussi incarner pour la droite une séduisante modernité, même quatorze ans après ses débuts de ministre sous Nicolas Sarkozy.
Deux mois après son entrée en lice, la voilà pourtant dans un moment délicat de sa campagne – «un faux plat», admet l’un de ses soutiens. Contrairement à ce qu’elle pronostiquait en privé à la rentrée, septembre ne l’a pas vue rejoindre ou dépasser le président des Hauts-de-France. En tête des intentions de vote, celui-ci est aussi perçu qualitati