Pour Valérie Pécresse, le 27 janvier marquera l’anniversaire d’un mauvais souvenir. Ce jour-là en 2018, la présidente de la région Ile-de-France avait été huée par les membres du conseil national du parti Les Républicains pour avoir postulé devant eux l’existence de «deux droites». La sienne, libérale et modérée, et celle du président de LR, Laurent Wauquiez, identitaire et populiste. «Il y a une droite, une seule famille politique», lui avait répondu ce dernier, dont l’autorité ne pouvait guère admettre ce genre de théorème.
A lire aussi
Quand Pécresse s’affichera sur le terrain avec son ancien adversaire – peut-être la semaine du 17 janvier, laisse entendre son équipe – pourra-t-elle éviter de lui donner raison ? Ces jours-ci, en théorie, il ne peut exister qu’une ligne à droite : celle de la candidate de LR. Et celle-ci – après une primaire entièrement tournée vers les adhérents du parti – a encore fourni peu de gages à l’électorat modéré qu’elle souhaite décrocher du macronisme. Elle a plutôt maintenu la barre à droite toute, enfonçant le clou la semaine dernière par une série de formules choc – dont le spectre d’une société «défrancisée» et l’i