Emmanuel Macron est sans doute le seul à garder un bon souvenir du match nul entre la France et le Danemark lors de la Coupe du monde de football masculine de 2018. Ce 26 juin-là, le président de la République assiste depuis Rome à la «purge» – l’expression est d’Olivier Giroud – dans le cadre somptueux de la villa Bonaparte, résidence de l’ambassadeur français auprès du Saint-Siège à Rome, entouré de ses ministres de l’Intérieur, Gérard Collomb, et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. «Il était totalement ailleurs», se souvient un témoin de la scène. Encore perché sur un nuage après sa première rencontre avec le pape François, ponctuée quelques instants plus tôt par une accolade et deux bises. 57 minutes de «discussions philosophiques» et de «dialogue franc et sincère», plastronnera le chef de l’Etat devant la presse le soir même, pas peu fier d’avoir affiché une telle proximité avec l’une des personnalités les plus populaires de la planète.
Samedi 23 septembre à Marseille, en marge des Rencontres méditerranéennes au palais du Pharo, ce sera déjà le quatrième entretien depuis 2017 entre Emmanuel Macron et le souverain pontife, qu’il tutoi