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Penelope gate

Elle conseillère municipale, lui «représentant de la Fédération russe» : ce que les époux Fillon fricotent depuis 2017

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Depuis sa lourde défaite à la présidentielle en 2017, l’ancien Premier ministre multiplie les expériences dans le secteur privé. Sa femme Penelope a, elle, profité des dernières municipales pour se faire réélire dans son petit village de Solesmes (Sarthe).
François et Penelope Fillon au palais de justice de Paris, le 10 mars 2020. (Thomas Samson/AFP)
publié le 15 novembre 2021 à 17h58

Retour (forcé) dans la lumière. Le couple Fillon doit réapparaître lundi au tribunal de grande instance de Paris pour l’ouverture de leur procès en appel concernant le «Penelope gate», cette affaire portant sur le caractère présumé fictif de l’emploi d’assistante parlementaire de Penelope Fillon, entre 1981 et 2013. Fin juin 2020, François et Pénélope avaient déjà dû faire leur retour devant les caméras pour la première étape de leur marathon judiciaire. Les époux Fillon étaient alors apparus la mine déconfite et le visage fermé. Logique, après avoir été reconnus coupable de détournements de fonds publics, complicité et recel. L’ancien Premier ministre avait alors écopé de cinq ans de prison dont deux fermes, de 375 000 euros d’amende et une peine d’inéligibilité de dix ans, quand son épouse, Penelope était condamnée à trois ans de prison avec sursis, 375 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité.

Depuis 2017 et l’élimination au premier tour de l’élection présidentielle de celui qui était