Qu’est-ce que la Ve République ? «Pour le Président, c’est un aboutissement, et pas une fin.» Mais encore ? «C’est un moyen, mais pas une fin non plus», développe-t-on à l’Elysée, où la préparation du discours qu’Emmanuel Macron doit prononcer ce mercredi 4 octobre pour célébrer les 65 ans de la Constitution vire au jeu de ni oui ni non. Le chef de l’Etat s’exprimera à 11h20 au Conseil constitutionnel, accueilli par son président Laurent Fabius. Pour proposer un big bang institutionnel ou un menu toilettage ? C’est plutôt la seconde option qui semble s’imposer puisque le Président devrait, selon son entourage, mettre en garde contre «la frénésie constitutionnelle». Manière d’enterrer les espoirs de VIe République ou d’un «concours Lépine» de principes à constitutionnaliser. «On ne réforme pas la Constitution parce que tel ou tel sujet émeut l’opinion publique», cingle-t-on au Palais.
«Des référendums qui dépersonnalisent les enjeux»
Depuis des mois, Emmanuel Macron tâtonne pour remettre sur le métier la réforme institutionnelle. La