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Emmanuel Macron, ce carnivore alpha

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Dans une métaphore sur les «carnivores» et les «herbivores», le Président a résumé jeudi 7 novembre l’enjeu pour l’Europe face à Trump, Poutine et Xi Jinping : dévorer ou être dévoré.
Emmanuel Macron en déplacement à la base navale de Cherbourg, le 19 janvier 2024. (Christophe Petit Tesson/AFP)
publié le 8 novembre 2024 à 12h11

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Pour certains, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Emmanuel Macron le «darwinien» choisit une autre métaphore illustrant la loi du plus fort.

Dans un discours sur la nécessaire indépendance de l’Europe face aux menaces russes, chinoises ou américaines, prononcé devant la Communauté politique européenne jeudi 7 novembre après la réélection de Donald Trump, le Président a ainsi disserté : «Au fond, pour moi c’est simple. Le monde est fait d’herbivores et de carnivores. Si on décide de rester des herbivores, les carnivores gagneront et nous serons un marché pour eux. Je pense qu’au moins, ce serait pas mal de choisir d’être des omnivores. Je ne veux pas être agressif, je veux juste qu’on sache se défendre. Je n’ai pas envie de laisser l’Europe comme un formidable th