Dans une conférence de presse plutôt ronflante, mardi 16 janvier, ce fut l’un des rares moments d’emballement présidentiel : la mention du Rassemblement national et de son tonus intact sous les deux mandats d’Emmanuel Macron, alors que ce dernier s’était fait fort de ramener le parti lepéniste à ses plus bas étiages. Le parti à la flamme, finaliste de la dernière présidentielle, vainqueur en France des européennes de 2019, donné large gagnant des prochaines : ce pourrait être pour le chef de l’Etat un motif de préoccupation, et même de scrupules. Ces derniers mois, la lutte contre l’extrême droite n’a-t-elle pas été reléguée au rang de cause accessoire pour le Président et son camp ? Qui autour de lui s’investit encore sérieusement dans ce qui fut, au départ, la raison d’être du macronisme ?
Vieille rengaine
Emmanuel Macron, le RN et son «programme d’extrême gauche» : un pénible non-sens
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Emmanuel Macron et Marine Le Pen, le 21 juin 2022 à l'Elysée. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 17 janvier 2024 à 6h55