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Il y a chez Emmanuel Macron, comme chez Nicolas Sarkozy avant lui, un indéniable tropisme pour le rôle de pompier pyromane. Une propension, plus ou moins volontaire mais systématique, à créer les conditions du désordre avant de se poser opportunément en garant de l’ordre. Depuis son élection en 2017, le chef de l’Etat n’a quasiment jamais été un artisan de l’apaisement du pays, comme s’il était toujours courageux de passer en force. S’il ne manque parfois pas de subtilité pour poser un diagnostic sur certains défis auxquels nos vieillissantes sociétés européennes sont confrontées, son action a été, la plupart du temps, un facteur de tension. Sur la forme comme sur le fond.
Trop occupé à jour l’hyperprésident
Mobilisation des gilets jaunes, épidémie de Covid-19, manifestations historiques contre la réforme des retraites,