Pour ne rater aucun billet de Thomas Legrand, inscrivez-vous aux newsletters de nos chroniqueurs politiques
C’est un moment crucial qu’il faudra rappeler jusqu’à la fin, jusqu’au printemps 2027, parce qu’Emmanuel Macron lui doit sans doute en grande partie sa réélection, il y a trois ans. C’était à Marseille, entre les deux tours de l’élection présidentielle. Le président sortant devait convaincre la gauche de rééditer le coup de 2017 et de voter massivement pour lui, afin d’éviter le risque Le Pen.
C’était aussi après deux années particulièrement chaudes et, pensait-on, révélatrices de l’urgence climatique. C’était après l’épisode du Covid (souvenez-vous, le fameux «monde d’après») qui avait, croyait-on, fait prendre conscience à tout le monde qu’on ne pouvait plus continuer comme ça, qu’il fallait repenser notre modèle de production et de consommation et construire une société plus résiliente, plus écoresponsable. C’était à trois jours du second tour, alors que nombre d’électeurs de gauche subissaient une tempête sous leur crâne : «Vais-je faire à