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Qu’il soit question des déficits, des places de prisons, de la décarbonation, de la santé mentale, de la pêche en eau profonde, du sport à l’école, de l’éducation au goût, de la critique de Benyamin Nétanyahou, ou de l’aide à Volodymyr Zelensky, la posture d’Emmanuel Macron était la suivante, en substance : «J’ai fait beaucoup. C‘est vrai, je n’ai pas fait assez, mais promis je vais faire plus.» Pouvait-il en adopter une autre ? Mais au bout de trois heures d’émission présidentielle ce mardi 12 mai sur TF1, les mêmes questions restaient en suspens : comment dépasser la posture ? Comment pourrait-il faire plus, avec quelle majorité ?
Plus les cartes en main
Le vaillant téléspectateur avait l’impression, lors de ce rendez-vous pourtant politique, que les partis, les majorités, les forces politiques, les ministres, les oppositions étaient secondaires dans l’équation. Et c’est vrai qu’ils le sont puisque, tous minoritaires depuis les dernières élections législatives, il