Il n’y a pas que la réforme des retraites dans la tête d’Emmanuel Macron. Le président de la République a une autre obsession jupitérienne : la relance massive du nucléaire, dont il veut faire, plus qu’un marqueur de son deuxième mandat, l’héritage politique, industriel et énergétique, qu’il laissera au pays et aux générations futures. Le sujet est au menu d’un «conseil présidentiel de la politique nucléaire» ce vendredi à l’Elysée, qui doit préciser la feuille de route devant mener à la construction de six nouveaux réacteurs de type EPR2 à l’horizon 2035-2040. Un grand chantier nucléaire annoncé il y a un an par le chef de l’Etat lors de son discours de Belfort et qui «sera le plus important depuis plus de quarante ans» : «La construction de ces six EPR nécessitera près de 60 milliards d’euros d’investissements, s’étalera sur près de quinze ans et fera travailler des dizaines de milliers de personnes sur cette période. Le Président veut fixer des échéances et s’assurer d’un pilotage au plus près pour éviter tout dérapage en termes de calendrier et de coûts», soulignait l’Elysée en amont de la réunion.
Ce conseil de politique nucléaire réunira, outre Emmanuel Macron et sa Première ministre Elisabeth Borne, tous les ministres concernés : Bruno Le Maire (Economie), Agnès Pannier-Runacher (Transi