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Depuis bientôt sept ans qu’Emmanuel Macron est au pouvoir, on commence à être habitué à ses envolées grandiloquentes et aux théorisations enflammées de son entourage et de ses lieutenants. «Jupiter» et «maître des horloges», l’intellectuel touche-à-tout autodidacte digne de «l’agrégation d’immunologie» et capable de «challenger les scientifiques», le réinventeur permanent de la démocratie à coups de CNR ou de «rencontres de Saint-Denis», bref un génie mi-homme mi-dieu. Mais depuis le début de l’année, en ce mois de janvier qui devait être marqué par le grand «rendez-vous avec la nation» promis par le Président, on a encore passé un nouveau cap dans le registre mégalomaniaque et les références historico-religieuses. Même Henri Guaino, avec ses cultissimes louanges d’un Nicolas Sarkozy ayant