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On a vu lundi 10 février que le «bon sens» de Gérald Darmanin en matière de fabrique de la loi se heurte à deux tout petits écueils de rien du tout : la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et l’avis du Conseil constitutionnel. Vouloir, comme le ministre de la Justice, interdire tout «mariage entre une personne régulière ou française et quelqu’un d’irrégulier» est ainsi contraire à notre texte fondamental et à deux principes majeurs de la DDHC. Bien sûr, Darmanin sait parfaitement tout cela. Il le sait tellement que c’est ce qu’il rappelait lui-même il y a à peine plus d’un an, lors de l’examen au Sénat d’une mesure similaire à celle qu’il soutient a