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En amont du Salon de l’agriculture, Gabriel Attal cible l’extrême droite

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Salon de l'Agriculture 2025dossier
Le Premier ministre appelle les partis à ne pas faire de l’événement «une forme d’otage politique»… Tout en chargeant, sur les questions agricoles, les positions de l’extrême droite et des écologistes.
Ce mercredi 21 février 2024, lors de la conférence de presse du Premier ministre, Gabriel Attal, sur la situation agricole, à Matignon. (Albert Facelly/Libération)
publié le 22 février 2024 à 7h01

Opération «déminons avant le Salon». Trois semaines après avoir pris des engagements pour «lever les barrages» de tracteurs, sans avoir «levé tous les doutes» des agriculteurs, Gabriel Attal a encore tenté ce mercredi 21 février d’amadouer la FNSEA, en lui donnant de nouveaux gages. A quatre jours de l’ouverture du Salon de l’agriculture, à Paris, le Premier ministre a à cœur de prouver que le concret est déjà dans le pré. «De la trésorerie arrive, des normes commencent à simplifier la vie de nos agriculteurs, des contrôles sur l’industrie agroalimentaire débouchent sur des sanctions et l’Europe a compris qu’on ne lâcherait jamais notre agriculture», voit-il venir, se targuant d’avoir déclenché «un électrochoc».

Mais pour s’assurer de déblayer la piste d’atterrissage, porte de Versailles, avant la déambulation présidentielle samedi 24 février à l’ouverture, Attal lance aussi un appel aux partis, ne souhaitan