Opération «déminons avant le Salon». Trois semaines après avoir pris des engagements pour «lever les barrages» de tracteurs, sans avoir «levé tous les doutes» des agriculteurs, Gabriel Attal a encore tenté ce mercredi 21 février d’amadouer la FNSEA, en lui donnant de nouveaux gages. A quatre jours de l’ouverture du Salon de l’agriculture, à Paris, le Premier ministre a à cœur de prouver que le concret est déjà dans le pré. «De la trésorerie arrive, des normes commencent à simplifier la vie de nos agriculteurs, des contrôles sur l’industrie agroalimentaire débouchent sur des sanctions et l’Europe a compris qu’on ne lâcherait jamais notre agriculture», voit-il venir, se targuant d’avoir déclenché «un électrochoc».
Mais pour s’assurer de déblayer la piste d’atterrissage, porte de Versailles, avant la déambulation présidentielle samedi 24 février à l’ouverture, Attal lance aussi un appel aux partis, ne souhaitan