«Un alignement des planètes», Solveig Letort veut y croire. Fille de la lutte du Larzac et guide touristique, cette ex-candidate d’Europe Ecologie-les Verts (EE-LV) de 57 ans a accepté d’être candidate à Millau pour le «Printemps aveyronnais». C’est l’appellation d’origine marseillaise choisie par ce rassemblement des gauches (PS, PCF, La France insoumise) et des écologistes qui partent ensemble pour la première fois dans ce département rural, à droite depuis 1949. Leur méthode revendiquée : «On s’écoute, on avance sur les idées communes et ensuite, on cherche qui pourrait les incarner.» Une formule expérimentée dans d’autres départements, comme en Isère, pour les scrutins des 20 et 27 juin. Alors qu’aux régionales en Occitanie, insoumis, écologistes et socialistes partent sur trois listes différentes, on s’est concentré ici sur les enjeux propres au département qui pouvaient mettre tout le monde d’accord. «On a commencé il y a sept mois, on y est arrivé mais ça n’a pas été simple», convient Laurent Renaudin, secrétaire d’Europe Ecologie-les Verts (EELV) Aveyron.
Tous les sujets hors des compétences du département ont été mis de côté, comme l’avenir de l’usine Bo