L’une est l’ex-égérie de la Manif pour tous, bigote tardive après une première vie d’icône des nuits parisiennes, autoproclamée «porte-parole de Jésus». L’autre est un journaliste franco-algérien, mis en cause dans l’affaire du fonds Marianne dont il a bénéficié, fer de lance d’une croisade contre l’islam politique après avoir connu, en Algérie, la décennie noire. Tous deux, Frigide Barjot – de son vrai nom Virginie Merle – et Mohamed Sifaoui ont passé une tête au meeting de Bruno Retailleau, jeudi 10 avril au soir à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Simple curiosité à l’endroit du ministre le plus en vogue du gouvernement Bayrou ? Ou soutien affiché au Vendéen, opposant au mariage homosexuel et chef d’orchestre du rapport de force avec Alger ?
Récit
En campagne pour la présidence LR, Bruno Retailleau défend ses galons de ministre sous Macron
Réservé aux abonnés
Sous le feu des critiques de son rival Laurent Wauquiez, le Vendéen, nommé à l’Intérieur il y a six mois, est sommé de justifier sa participation au gouvernement. Il en profite pour glorifier sa politique répressive, à coups de chiffres et de formules choc.
Bruno Retailleau lors de son meeting de campagne à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), le 10 avril 2025. (Bastien Ohier/Hans Lucas. AFP)
Publié le 11/04/2025 à 17h21
Dans la même rubrique
Les plus lus