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Le nom de ce village de la «Drôme des collines» est devenu un cas d’école de la récupération politique. Ses rues continuent de voir passer du monde, près de trois semaines après la mort de Thomas d’un coup de couteau à la fin d’un bal. Ce jeudi, c’est Laurent Wauquiez, le patron de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui a invité la presse locale pour une carte postale sécuritaire depuis Crépol. Le président de région a confié face caméra avoir rencontré les parents de l’adolescent, «remarquables de dignité mais aussi avec cette colère au fond par rapport à la perte terrible d’un enfant». Accompagné de Martine Lagut, maire du village de 500 habitants, de la députée Les Républicains Emmanuelle Antoine, de Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère et membre de la majorité régionale, Wauquiez a déambulé quelques minutes jusqu’à la salle de fêtes, où des bougies et des roses blanches ont été déposées en nombre, à côté d’une pancarte peinte invitant «la jeunesse meurtrie [à] résiste[r] contre la racaille».
Interrogé par Libération sur l’emplo