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Nouveau Premier ministre : Larcher, Bayrou et Attal reçus tour à tour à l’Elysée

Près de deux mois après des élections législatives qui ont conduit à une Assemblée nationale sans majorité, les consultations s’accélèrent. Emmanuel Macron est toujours à la recherche d’un Premier ministre qui ne fasse pas l’objet d’une censure immédiate à l’Assemblée.
Gabriel Attal, le 2 septembre 2024, après une rencontre avec des élèves d'une école d'Issy-les-Moulineaux. (Thibaud Moritz/AFP)
publié le 2 septembre 2024 à 7h28
(mis à jour le 2 septembre 2024 à 19h37)

En résumé :

il y a 250 jours

Qui est Thierry Beaudet, pressenti pour le poste de Premier ministre ? Le nom du président du Conseil économique social et environnemental (Cese) est apparu ce lundi 2 septembre dans la liste des prétendants pour Matignon. Selon «l’Obs», l’ancien patron de la Fédération nationale de la mutualité française a accepté le poste dimanche soir.

il y a 250 jours

Larcher, Bayrou et Attal reçus à leur tour. Le défilé prendra-t-il fin un jour ? En tout cas, il se poursuit à l’Elysée. Après la visite de Xavier Bertrand, ça a été au tour, dans l’ordre, de Bernard Larcher, François Bayrou et de Gabriel Attal d’être reçus au château. Soit le président du Sénat, le patron du Modem et le Premier ministre démissionnaire. Auront-ils eu la primeur du choix macronien ? On l’ignore : aucun n’a fait de déclaration à la sortie.

il y a 250 jours

Carole Delga juge la rumeur Beaudet «surprenante». Après la rumeur, les réactions. Depuis la fin de la matinée et l’entrée du Président du CESE Thierry Beaudet dans la course à Matignon, les réactions de politiques se multiplient. Au cours d’une conférence de presse ce lundi, la présidente socialiste de la Région Occitanie Carole Delga a jugé le bruit de couloir «surprenant». «C’est un homme de qualité, mais il n’a aucune expérience, n’a jamais gouverné, jamais travaillé au rassemblement des forces politiques», a-t-elle affirmé. L’ancienne ministre avait été reçue la semaine dernière par le président de la République. «Je lui ai fait part de la nécessité absolue de prendre en compte la volonté de changement exprimée par les Français. S’il poursuit ses jeux de pouvoir, il laissera l’image de celui qui remettra les clés de l’Elysée à l’extrême droite. Il doit faire preuve de dépassement, d’humilité : changer de cap et de méthode», a-t-elle rappelé.

il y a 250 jours

Quelques mots sur Thierry Beaudet. Alors que la course pour Matignon semblait se jouer entre Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand, un nouveau nom est apparu ce lundi : celui du président du Conseil économique et social (CESE) Thierry Beaudet. Inconnu du grand public, l’homme de 62 ans provient de la sphère mutualiste, et est proche de la CFDT sans y être affilié. L’ancien instituteur est aussi originaire du monde socialiste. Ceux qui le connaissent et l’apprécient parlent d’un homme très habile à faire travailler toutes sortes de gens ensemble mais politiquement peu aguerri. Au fil de ses fonctions successives, Beaudet n’est jamais apparu comme carriériste et est resté fidèle aux idées mutualistes, coopératives et d’économie sociale et solidaire. Il n’a aucune expérience parlementaire autre que celle - très particulière - du CESE.

il y a 250 jours

Thierry Beaudet, candidat de plus en plus évoqué pour Matignon, serait-il soutenu par le Nouveau Front populaire ? «Le NFP soutiendra un candidat en mesure de changer la politique conduite dans ce pays», a fait savoir ce lundi Lucie Castets, la candidate de l’alliance de gauche pour Matignon, en parallèle d’un déplacement en Seine-Saint-Denis avec les syndicats de l’éducation. «Ce qui me semble important, c’est d’avoir un mandat, le mandat du Nouveau Front populaire qui est arrivé en tête aux élections», a-t-elle aussi ajouté au sujet de l’éventuelle nomination de l’actuel président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et ancien responsable mutualiste.

il y a 250 jours

Reporter le budget au-delà du délai habituel ? Pour Matignon, c’est non. Dans un article mis en ligne lundi matin, le journal Le Monde affirme que «l’exécutif étudi(ait) la possibilité de ne pas respecter la date fixée par la loi, le 1er octobre, pour transmettre le projet de loi de finances au Parlement.» Un éventuel report lié au délai de nomination inhabituellement long d’un nouveau Premier ministre et qui serait une «première dans l’histoire récente», ajoute aussi le quotidien. Toutefois, sollicités par l’AFP, les services du Premier ministre assurent que «contrairement à ce qui est écrit, le gouvernement n’envisage pas le dépôt du budget à une autre date que le 1ᵉʳ octobre», échéance fixée par la loi organique relative aux lois de finances. Mais le prochain exécutif pourra le faire «s’il le souhaite», ajoute Matignon.

il y a 250 jours

L’entretien entre Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron est terminé. Selon les informations de BFMTV, l’entrevue entre l’ancien président de la République et l’actuel chef de l’Etat au sujet du futur locataire de Matignon a désormais pris fin. Il aura duré environ une heure. Dans un peu plus d’une heure, ce sera au tour de Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, de s’entretenir avec Macron. Selon Franceinfo, il sera ensuite suivi de François Bayrou, président du Modem, et du Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal.

il y a 250 jours

La surprise Thierry Beaudet ? Ce lundi matin, le nom du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Thierry Beaudet, ancien responsable mutualiste, a commencé à circuler dans l’hypothèse d’un Premier ministre au profil moins politique. Le chef de l’Etat a déjà échangé avec lui dans le cadre de ses précédentes discussions institutionnelles, a fait savoir son entourage. Emmanuel Macron l’aurait même contacté jeudi et Thierry Beaudet lui aurait donné son accord, selon L’Opinion. Le dirigeant de 62 ans a commencé sa carrière comme instituteur en 1984, avant d’intégrer la Direction départementale de la Jeunesse et des Sports de l’Orne en 1990, puis de rejoindre la Mutuelle générale de l’Éducation nationale (MGEN) en 1998.

il y a 250 jours

Nicolas Sarkozy est à l’Elysée. L’ancien chef de l’Etat est arrivé aux alentours de 12h15 à son entretien avec Emmanuel Macron. Nicolas Sarkozy a récemment appelé les Républicains à œuvrer pour «faire nommer un Premier ministre de droite», estimant que Bernard Cazeneuve n’était pas «en adéquation avec le centre de gravité de la politique française». Il a notamment jugé que Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France et qui doit être reçu dans l’après-midi à l’Elysée, serait «un bon choix».

il y a 250 jours

Les écolos demandent la convocation «d’une session extraordinaire» de l’Assemblée nationale. Après le Rassemblement national et le Parti communiste français, le groupe écologiste et social (GES) demande la convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale. «Ce n’est pas au Président de la République de se substituer à l’Assemblée nationale. Il a précipité le pays dans l’incertitude en prononçant la dissolution, il ne peut plus retarder l’expression de cette nouvelle Assemblée», expliquent les députés verts dans un communiqué. Au passage, GES réaffirme son «soutien à la nomination de Lucie Castets, seule candidate à Matignon à pouvoir se revendiquer d’une majorité relative composée par la coalition la plus nombreuse en nombre de sièges à l’Assemblée nationale : le Nouveau Front Populaire.»

il y a 250 jours

Attal promet «d’aller au bout de [son] devoir» de Premier ministre démissionnaire. Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire à qui Emmanuel Macron cherche un successeur, a promis lundi «d’aller au bout de [son] devoir» à Matignon et de continuer à défendre l’éducation, «mère des batailles», dans ses futures fonctions. «J’ai toujours dit que j’irai au bout de mon devoir. Je l’ai fait dans mes fonctions de Premier ministre» et «quand j’ai remis ma démission» acceptée le 16 juillet par le président de la République, «j’ai été très clair sur le fait que j’ai le sens de l’Etat, des responsabilités et qu’aussi longtemps que ce serait nécessaire je serai au rendez-vous», a déclaré Gabriel Attal en marge d’un déplacement dans les Hauts-de-Seine à l’occasion de la rentrée scolaire.

il y a 250 jours

François Hollande est à l’Elysée. Après Bernard Cazeneuve, l’ancien président de la République socialiste François Hollande est arrivé au Palais de l’Elysée où il doit s’entretenir avec Emmanuel Macron.

il y a 250 jours

Plus de 150 000 signataires pour destituer Emmanuel Macron. Alors que le Président tarde toujours à nommer un Premier ministre, la pétition mise en place par la France insoumise pour soutenir l’idée d’une destitution de chef de l’Etat engrange les signatures. Ce lundi 2 septembre, en fin de matinée, le site internet a rassemblé plus de 154 000 signataires. Les députés LFI ont publié samedi leur proposition de destitution d’Emmanuel Macron, l’accusant de «manquement grave» à son «devoir» en refusant d’accéder à la demande du Nouveau Front populaire de nommer Lucie Castets à Matignon, et appelant les parlementaires à la soutenir pour «défendre la démocratie».

il y a 250 jours

Bernard Cazeneuve a quitté l’Elysée. L’entretien entre l’ancien Premier ministre de François Hollande et Emmanuel Macron terminé. L’ex-socialiste a quitté le palais de l’Elysée après une heure quinze d’entretien environ. Selon l’AFP, le chef de l’Etat a raccompagné son ancien collègue dans le gouvernement Valls II «en bas des escaliers». Les deux hommes se sont séparés après une bise, ajoute l’agence. Cazeneuve est reparti sans un mot à la presse.

il y a 250 jours

Karim Bouamrane appelle au compromis. «Je rêverais que 100 % du programme du NFP soit appliqué. Le problème, c’est que nous ne sommes pas arrivés dans une position de majorité absolue pour appliquer 100 % du programme», a expliqué le maire socialiste de Saint-Ouen auprès de nos confrères de France Info. Interrogé sur la nécessité de faire des compromis - comme sur la réforme des retraites -, Karim Bouamrane pense «qu’il doit y avoir la place pour qu’il y ait un compromis». Dans une situation «inédite» pour le pays : «dire aux Françaises et aux Français «le programme rien que le programme», c’est leur faire croire que nous avons la capacité d’imposer ce que nous ne pouvons pas imposer, et c’est d’avoir un rendez-vous manqué avec toutes celles et ceux qui croient en nous».

il y a 250 jours

Premier tête-à-tête pour Emmanuel Macron. L’ancien chef de gouvernement socialiste Bernard Cazeneuve est arrivé lundi matin à l’Elysée, premier rendez-vous d’une longue journée de consultations d’Emmanuel Macron pour parvenir à une nomination au poste de Premier ministre. Le chef de l’Etat doit aussi s’entretenir dans la journée avec ses prédécesseurs François Hollande et Nicolas Sarkozy, ainsi qu’avec le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand qui, comme Bernard Cazeneuve, est cité parmi les noms possibles pour Matignon. Une rencontre avec le président du MoDem François Bayrou est également prévue.

il y a 250 jours

Une session extraordinaire en septembre ? Officiellement en vacances jusqu’à l’ouverture de la session ordinaire du Parlement début octobre, les députés ont des fourmis dans les jambes et aimeraient bien siéger. Depuis une semaine, RN et PCF demandent ainsi l’ouverture d’une session extraordinaire en septembre. Ce que réclame une nouvelle fois Marine Le Pen ce matin dans une lettre ouverte aux présidents de groupe parlementaire. Une position à laquelle s’est ralliée hier la présidente EPR de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet. Mais seulement après la nomination du nouveau Premier ministre. «Session extraordinaire veut dire possibilité de faire une déclaration de politique générale, d’exposer aux parlementaires et donc aux citoyens, quel serait ce fameux pacte d’action, quel serait le programme de ce gouvernement», a-t-elle développé, rappelant la base : «Le gouvernement est responsable devant le Parlement.»

il y a 250 jours

Karim Bouamrane pas opposé à l’option Cazeneuve. Le maire de Saint-Ouen, lui-même un temps pressenti pour Matignon, était ce lundi matin l’invité de France Info. Interrogé sur la nomination de Bernard Cazeneuve comme nouveau Premier ministre, Karim Bouamrane a estimé que l’ancien chef du gouvernement de François Hollande «est un bon serviteur de la République», affirmant qu’il est «un homme de gauche». Karim Bouamrane a également déclaré qu’il n’y a «pas de débat» pour lui entre Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand même si «c’est au Président de choisir», a-t-il commenté. «Si Bernard Cazeneuve a la possibilité, a la capacité de mobiliser toutes les énergies positives, je m’en réjouirais», a ajouté le maire socialiste de Saint-Ouen.

il y a 250 jours

Olivier Faure martèle la ligne floue du PS. Le patron du PS, invité sur RMC ce lundi, a affirmé que les députés du parti socialiste «censureront toute forme de continuité avec le macronisme» car les Français attendent une «rupture». Le premier secrétaire du PS ne s’engage pas à voter les yeux fermés la motion de censure contre Bernard Cazeneuve mais considère que si l’ancien ministre de l’intérieur de François Hollande était nommé à Matignon, il serait «prisonnier de la coalition «Ensemble» d’Emmanuel Macron». Olivier Faure regrette que Bernard Cazeneuve ne l’ait «pas appelé». «Il n’a pas cherché à avoir le soutien du NFP», a-t-il affirmé. Avant de réitérer la position du NFP : «on doit négocier sur la base du programme du NFP», la coalition arrivée «en tête des élections législatives».

il y a 250 jours

Blanc bonnet et bonnet Blanc. Pour le député RN de la Somme, Jean-Philippe Tanguy, interrogé sur TF1 ce lundi, «Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand, ce sont des macronistes plus ou moins défroqués. Les Français n’en veulent plus». Au sujet de Bernard Cazeneuve, ce proche de Marine Le Pen considère qu’«il ne suffit pas d’être hiératique devant une caméra et de parler de la République pour être un chef d’Etat». Selon lui, l’ancien ministre de l’intérieur de François Hollande «a un très mauvais bilan contre la lutte antiterroriste».