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Politique

Choix du Premier ministre : Bernard Cazeneuve puis Xavier Bertrand reçus à l’Elysée par Emmanuel Macron ce lundi

Elections législatives 2024dossier
Après plus d’une semaine de consultations à l’Assemblée nationale, et plus de cinquante jours après les élections législatives, le président de la République n’a toujours pas donné le nom du futur Premier ministre.
Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand à Oignies (Pas-de-Calais), le 7 mars 2017. (Sylvain Lefèvre/ABACA)
publié le 1er septembre 2024 à 9h24
(mis à jour le 1er septembre 2024 à 20h15)

En résumé :

il y a 251 jours

Xavier Bertrand reçu aussi ce lundi par Emmanuel Macron. Après Cazeneuve, Hollande, Sarkozy, c’est au tour du président Les Républicains des Hauts-de-France d’être annoncé ce lundi à Matignon. Xavier Bertrand, dont le nom a circulé pour Matignon, sera reçu l’après-midi par Emmanuel Macron, a affirmé ce dimanche soir une source proche des consultations menées par le chef de l’Etat. Celui qui avait appelé à un «gouvernement d’urgence nationale» après les législatives et qui se veut le porte-voix d’une droite sociale, se rendra à l’Elysée après l’autre possible Premier ministre, mais de centre gauche, Bernard Cazeneuve, et après les anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy.

il y a 251 jours

Nicolas Sarkozy et François Hollande également reçus à l’Elysée ce lundi. Outre l’ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve, Emmanuel Macron recevra lundi à l’Elysée ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, poursuivant ainsi ses consultations pour trouver un Premier ministre «non censurable», a indiqué à Libération l’entourage du Président. Pas de fumée blanche, donc, avant vingt-quatre ou quarante-huit heures au moins pour le choix du successeur de Gabriel Attal. «Ce sera d’ici à mercredi», assure un proche du Président. L’hypothèse Cazeneuve – lequel jusqu’ici n’a eu aucun contact avec le chef de l’Etat – reste donc sur la table, mais Emmanuel Macron n’a visiblement pas terminé son tour de table.

il y a 251 jours

Sur la réforme des retraites, Guedj plaide pour le «compromis» et un gel plutôt qu’une abrogation. Une tentative d’enfoncer le clou sur le cercueil du «programme rien que le programme» du Nouveau Front populaire. Au micro de radio J ce dimanche, le socialiste Jérôme Guedj - très critique d’une alliance avec LFI et réélu sans la bannière du NFP - a plaidé pour des «compromis» de la part des différentes forces politique. Ce qui inclut de revenir sur l’abrogation de la réforme des retraites, priorité défendue par l’union de la gauche, que l’élu avait aussi soutenue pendant la campagne des législatives. «Il faut remettre le sujet sur la table, commencer par suspendre, geler. Je ne parle pas à ce stade d’abroger, ça c’était la proposition du Nouveau Front populaire, a déclaré le député de l’Essonne. Comme la gauche n’a pas gagné […] on rediscute avec les partenaires sociaux.»

il y a 251 jours

Pour Ségolène Royal, Bernard Cazeneuve a une «pensée rigide». Au micro de RTL, la candidate à Matignon Ségolène Royal a taclé Bernard Cazeneuve, pointant sa «pensée rigide». Des propos qu’elle illustre par l’exemple de la mort de Rémi Fraisse, un militant écologiste de 21 ans qui avait été tué par une grenade dite «offensive» lancée par un gendarme dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, au cours d’affrontement à la ZAD de Sivens (Tarn) contre le barrage. Celle qui était à l’époque ministre de l’Environnement assure que «Nous avons été nombreux à [dire à Cazeneuve] que le barrage de Sivens n’était pas légal […], qu’il fallait retirer ce projet, calmer le jeu…» Mais elle l’accuse d’avoir à l’époque fait preuve d’une «pensée rigide : on a décidé le barrage, on continue le barrage. La confrontation a eu lieu et un jeune a perdu la vie».

il y a 251 jours

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, demande une session extraordinaire au Palais-Bourbon. Jusqu’à présent, seuls le Rassemblement national et le Parti communiste français réclamaient qu’une session extraordinaire se tienne au Palais-Bourbon, avant l’ouverture de la session ordinaire le 1er octobre. Yaël Braun-Pivet, la présidente macroniste de l’Assemblée nationale, reconduite à son poste avec les voix de la droite en juillet, les a rejoints. Dans l’émission Questions politiques (France Inter, le Monde, France Télévisions), elle a rappelé qu’il s’agit d’une décision revenant au président de la République, mais qu’elle considère qu’en cas de nomination de nouveau gouvernement, «ce gouvernement et ce Premier ministre devraient venir se présenter devant l’Assemblée» et que dans les circonstances, les parlementaires ne peuvent pas «ne pas entendre et ne pas [les] questionner». Le Premier ministre, poursuit-elle, pourrait ainsi prononcer un discours de politique générale, les ministres répondre aux questions au gouvernement (qui ne se tiennent plus depuis que le gouvernement est démissionnaire) et les parlementaires pourraient, «le cas échéant, déposer une motion de censure qui puisse être discutée et votée par le Parlement».

il y a 251 jours

Pour le LFI Manuel Bompard, Bernard Cazeneuve n’est pas le bon choix. «Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre de François Hollande qui a quitté le PS au moment où s’est constituée la Nupes puis le NFP n’est pas la personne qui va permettre de mettre en place des idées issues du programme du NFP», tranche ce dimanche sur le plateau de BFM TV le coordinateur de La France insoumise. Et de dénoncer la stratégie d’Emmanuel Macron : «La seule obsession du Président, c’est d’essayer de fracturer le NFP pour pouvoir conserver le pouvoir alors qu’il a perdu les élections.» Manuel Bompard enfonce le clou sur l’option Cazeneuve, qui «ne peut pas être considéré comme un Premier ministre de gauche à partir du moment où il n’a pas le soutien des quatre composantes politiques de la gauche à l’Assemblée nationale».

il y a 251 jours

Bernard Cazeneuve reçu à l’Elysée lundi matin. Bientôt de la fumée blanche ? Emmanuel Macron doit recevoir Bernard Cazeneuve lundi matin à l’Elysée dans le cadre de ses consultations en vue de la nomination du nouveau Premier ministre, a fait savoir ce dimanche l’entourage de l’ancien chef du gouvernement socialiste de François Hollande. Alors que son nom circule depuis plusieurs jours comme Premier ministre possible, «Bernard Cazeneuve n’est pas demandeur mais s’il le fait c’est par devoir et pour éviter des difficultés supplémentaires au pays», a souhaité préciser son entourage. Et d’affirmer que la réforme impopulaire sur la retraite à 64 ans fait partie des sujets qui seront évoqués lors de cet entretien.

il y a 251 jours

Selon Lucie Castets, «personne ne comprend ce que fait Emmanuel Macron, pas même les Macronistes». La candidate NFP au poste de Premier ministre écartée par Macron, Lucie Castets, le martèle dans les colonnes du Guardian : «Tout le monde est inquiet. Personne ne comprend ce que fait Emmanuel Macron, pas même les Macronistes.» «Macron dit que le problème est le programme du NFP. Il se sent menacé parce qu’il pense que nous voulons changer tout ce qu’il a fait, et c’est vrai que c’est notre intention», explique Lucie Castets. Avant d’ajouter : «Mais nous ne disons pas qu’on va pouvoir tout changer, parce que nous devrons trouver des accords sur chaque sujet et nous en sommes pleinement conscients.» Elle détaille : «Si nous sommes au gouvernement, nous présenterons une loi - par exemple pour abroger les changements concernant les retraites - et les députés voteront. Si nous ne sommes pas satisfaits du résultat, nous devrons trouver un accord, et je pense que sur ce sujet précis nous en trouverons un. C’est comme cela que fonctionne le Parlement.»

il y a 251 jours

Un «rassemblement» de droite et de gauche mais sans le NFP, l’option Aurélien Pradié. Alors que le monde politique est toujours en attente de la nomination d’un Premier ministre, le député LR Aurélien Pradié assure que «la seule voie possible est le rassemblement des patriotes de droite et de gauche dans un gouvernement», dans un entretien accordé à La Tribune dimanche. Pour lui, il est nécessaire de «sortir de nos vieilles logiques, comme les gaullistes ont su le faire à la reconstruction», bien que le président de la droite républicaine à l’Assemblée Laurent Wauquiez ait exclu toute coalition avec le camp présidentiel, ce qu’Aurélien Pradié déplore. Mais attention, une coalition de droite et de gauche oui, mais surtout pas de NFP à la tête du gouvernement, malgré l’avance du mouvement aux dernières élections législatives : «Si le premier Ministre vient de la gauche, il ne pourra pas être issu du NFP à moins d’avoir définitivement rompu avec lui.»

il y a 251 jours

Bernard Cazeneuve, un favori officieux. Souvent mentionné, l’ancien Premier ministre et ministre de l’Intérieur semble remplir la condition posée par le Président de ne pas réunir une majorité contre lui. Une partie de la gauche, la droite et l’extrême droite pourraient hésiter à le renverser. Notre analyse.

il y a 251 jours

Pour Anne Hidalgo, l’hypothèse Cazeneuve à Matignon est «crédible et sérieuse». La maire de Paris a vanté samedi 31 août auprès de Ouest-France la candidature de l’ancien Premier ministre socialiste de François Hollande, qui selon elle permettrait de «rassembler des responsables politiques venant d’autres bords». Pour sa part, Anne Hidalgo exclut en revanche d’entrer dans un gouvernement de cohabitation, invoquant son souhait de rester à son poste, mais aussi les attaques politiques de responsables macronistes contre sa gestion de la ville. «Ils ont tout détruit : les institutions, le respect des pouvoirs publics et le respect entre adversaires politiques de bords différents. Je n’oublie pas.»

il y a 251 jours

La nomination d’un Premier ministre est «trop longue», déplore Marylise Léon. La nomination d’un nouveau Premier ministre est «trop longue» alors que les «besoins des travailleurs n’ont pas disparu cet été», déplore la numéro 1 de la CFDT, Marylise Léon, dans un entretien à la Tribune Dimanche. «Je suis inquiète […] : depuis l’annonce de la dissolution, les défis auxquels nous sommes confrontés, notamment climatiques et sociaux, passent à l’as», souligne la responsable du premier syndicat français. «C’est aussi un enjeu de respect vis-à-vis des citoyens», dit-elle, confirmant toutefois que son organisation ne s’associait pas à la mobilisation à laquelle doit participer une partie de la gauche le 7 septembre pour dénoncer un «coup de force» d’Emmanuel Macron.

Début du live : le 01/09/2024 à 09:24