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Législatives : pour faire barrage au RN, «trouver la force de voter pour des gens qu’on n’aime pas», préconise Glucksmann

Elections législatives 2024dossier
Un entre-deux-tours mouvementé débute ce lundi 1er juillet. Après le score imposant du RN, la gauche, qui se retire partout où elle est arrivée en troisième position, appelle les macronistes à clarifier leur position.
Raphael Glucksmann, à Conflans-Sainte-Honorine, le 27 juin. (Benoit Tessier/Reuters)
publié le 1er juillet 2024 à 6h57
(mis à jour le 1er juillet 2024 à 22h09)

En résumé :

  • Le RN a obtenu 33,2 % des voix dimanche soir lors du premier tour des élections législatives. Le Front populaire a résisté avec 28 %, tandis que la macronie est distancée à 20,7 %. 76 députés ont été élus dès le premier tour, dont 39 du RN et 32 du Nouveau Front populaire.
  • Le Premier ministre Gabriel Attal a déclaré dans la foulée que les candidats macronistes qualifiés pour le second tour «dont le maintien pourrait faire élire le RN se désisteront». Une réunion doit avoir lieu ce lundi à l’Elysée autour d’Emmanuel Macron au sujet des consignes de vote pour le second tour.
  • Retrouvez les résultats du premier tour dans la circonscription de votre choix grâce à notre carte interactive. Et toutes les informations et réactions de la journée électorale de dimanche sont ici.
il y a 414 jours

Jules Koundé appelle à «faire barrage à l’extrême droite et au Rassemblement National». A la sortie du match France-Belgique, le défenseur de l’équipe de France Jules Koundé a appelé ce lundi à «faire barrage à l’extrême droite et au Rassemblement National» lors du second tour des élections législatives, le 7 juillet. «Il sera important de faire barrage à l’extrême droite et au Rassemblement National. Ce n’est pas un parti qui va amener notre pays vers plus de liberté et de vivre ensemble», a déclaré le joueur du FC Barcelone en conférence de presse à l’issue de la qualification des Bleus pour les quarts de finale de l’Euro 2024. Déjà dimanche, sur X (ex-Twitter), le footballeur appelait les Français à voter. Et estimait : «Je vois que l’extrême droite n’a jamais conduit un pays vers plus de libertés, plus de justice et de vivre-ensemble. Et je pense qu’elle ne le fera jamais». En outre, il décrivait un parti « fondé sur la haine de l’autre, la désinformation et dont les mots ont vocation à stigmatiser et à nous diviser ». « Ce n’est pas une leçon, c’est juste mon opinion. Et vous en ferez ce que vous voulez », concluait-il.

il y a 414 jours

La gauche unie jusqu’aux unes. Promis, on n’a pas copié ! Comme une manifestation des convergences dans la diversité espérées à gauche, Libé et l’Huma ont le même titre à la une de leurs éditions de demain : «Désiste, prouve que tu résistes». Quand l’idée est bonne et partagée, personne ne se désiste.


il y a 414 jours

Sur la proposition d’«Assemblée plurielle», Xavier Bertrand préfère la jouer perso. Assis à la même place, le socialiste Raphaël Glucksmann a, avant lui sur TF1, saisi la main tendue par Gabriel. Xavier Bertrand lui la rejette quelques minutes plus tard. Participerait-il à une «Assemblée plurielle» proposée par le Premier ministre ? «Je veux un gouvernement de sursaut républicain», tranche le président LR du conseil régional des Hauts-de-France. «Les Français ne veulent pas qu’on ait des petits arrangements», estime-t-il. Pour le républicain, qui appelle à plusieurs reprises à voter pour les candidats de son camp, il est temps qu’Emmanuel Macron lève le voile : «Les Français hier lui ont dit ‘lâchez le pouvoir’».

il y a 414 jours

Glucksmann prend la main tendue avant lui par Attal. De passage juste après le Premier ministre sur TF1, Raphaël Glucksmann confirme : «Je prends la main de toutes celles et tous ceux qui sont prêts [...] à empêcher une majorité absolue du RN». Un objectif affiché par Gabriel Attal qui a assuré quelques minutes plus tôt miser sur une «Assemblée plurielle». Un projet sur lequel l’eurodéputé Place Publique a semblé s’enthousiasmer. Se projetant il estime que cela nécessitera des différents partis de «se comporter en adultes» et de «sortir de leur posture». L’eurodéputé enfin appelle une dernière fois : «Il faut plonger en soi et trouver la force de voter pour des gens qu’on n’aime pas». Car, réaliste, il l’estime : «Il n’y aura pas de majorité de gauche aujourd’hui à l’Assemblée nationale».

il y a 414 jours

Sur France 2, Bompard appelle à ne donner aucune voix au RN… sans appeler directement au vote pour les candidats macronistes. «Pas une voix pour le Rassemblement national, pas un siège de plus pour le Rassemblement national» : face à Anne-Sophie Lapix, le porte-parole insoumis a martelé la même formule. Et regretté la «cacophonie» de la part du camp présidentiel. Est-ce à dire que l’insoumis appelle à voter pour un candidat macroniste dans un duel contre l’extrême droite ? «Les Français et les Françaises choisiront la bonne attitude pour faire en sorte que le RN ne puisse pas disposer de la majorité absolue», a-t-il simplement répondu. Logique similaire sur le cas d’Alexis Corbière et Danielle Simonnet, candidats non investis par le Front populaire mais arrivés en tête dans leurs circonscriptions : «La règle, c’est que dans les situations où le RN est en tête et le candidat NFP en 3e position, nous nous retirons [...], ici c’est une opposition entre deux candidats de gauche, a-t-il souligné. Ça ne change rien à la possibilité d’être dirigé par un gouvernement du Nouveau Front populaire.»

il y a 414 jours

Pour Gabriel Attal, l’objectif est d’éviter une majorité absolue du RN. Sur TF1, le Premier ministre est revenu sur le mot d’ordre - plus ou moins respecté - du camp présidentiel pour lutter contre le RN : «Dans les circonscriptions où le maintien de notre candidat entraîne une victoire assurée de l’extrême droite face à un candidat qui défend les valeurs républicaines, on se retire». L’objectif, d’après lui, est clair : éviter une «majorité absolue du RN», établie à 289 sièges, et mise sur une «Assemblée plurielle», avec plusieurs familles politiques. En ce sens, il l’assume : la décision prise hier de suspendre le passage de la réforme de l’assurance chômage est un pas effectué en cette direction. Sinon, ça «aurait été vu comme un passage en force», estime-t-il. Gabriel Attal qualifie ce retournement de situation de «gage» afin de dire «on a entendu le message des Français, il faut gouverner différemment».

il y a 414 jours

Ciotti entend créer un groupe à l’Assemblée pour «incarner le deuxième pilier de la majorité» d’extrême droite. Sur le plateau de France 2 ce lundi soir, le président des Républicains désavoué par ses cadres à cause de son accord avec le RN avait le sourire. Au second tour, «il reste un peu moins d’une soixantaine de candidats» sous l’étiquette «Les amis d’Eric Ciotti». Pour ceux qui seront élus, Eric Ciotti affirme «qu’il y aura un groupe» indépendant du Rassemblement national pour incarner «ce deuxième pilier de la majorité. Nous sommes dans une coalition, nous sommes dans une coalition à un moment important pour le pays, nous avons voulu additionner nos forces». Questionné sur le potentiel ministère qu’il occuperait en cas d’accession au pouvoir du Rassemblement national, il n’a pas souhaité s’avancer : «On n’en est pas là. Gagnons, obtenons une majorité absolue et redressons le pays.»

il y a 414 jours

Sur TF1, Jordan Bardella fustige une «alliance du déshonneur». Au sujet de la centaine de désistements enregistrés ce lundi à gauche et dans le camp présidentiel afin de contrer le RN, Jordan Bardella ne mâche pas ses mots et évoque une «alliance un peu contre nature entre Monsieur Mélenchon et Monsieur Macron». «Je suis assez surpris de voir un président venir au secours d’une mouvance violente»,dénoncet-il pour qualifier LFI. Et de réitérer : «C’est une alliance du déshonneur».

il y a 414 jours

Laurent Berger met en garde contre tout «accroc dans le désistement républicain». L’ancien leader de la CFDT affirme ce lundi son soutien à tous les candidats «républicains» en duel face au Rassemblement national. «Qu’il s’appelle François Ruffin, je le soutiens. Qu’il s’appelle Boris Vallaud, qu’elle s’appelle Elisabeth Borne...», insiste celui qui avait mené l’an dernier la fronde syndicale contre la réforme des retraites, alors portée par l’ex-Première ministre. Et alerte sur les dangers de «tout accroc dans le désistement républicain».

il y a 414 jours

Face à la dissidente Danielle Simonnet, la candidate du NFP ne se désistera pas. Céline Verzeleti l’annonce par communiqué : elle ne cédera pas à la «tromperie» de Danielle Simonnet. La candidate de la 15ème circonscription de Paris, officiellement investie par le Nouveau Front populaire contrairement à l’insoumise «purgée» de son parti, s’insurge : Danielle Simonnet «a fait campagne en trompant les électeurs et en usurpant le logo du Nouveau Front populaire». Pendant le premier tour, le sujet était brûlant au sein de la gauche. Saisie par le candidat NFP du Nord Aurélien Le Coq, la justice avait toutefois estimé que «l’existence d’une atteinte grave et manifestement illégale à la sincérité du vote n’était pas suffisamment établie». Toujours est-il que Céline Verzeleti «refuse de cautionner de telles pratiques». Se retirer reviendrait «à valider cette tromperie», insiste-t-elle. Une décision prise en âme et conscience, puisqu’elle assure qu’il n’y a «aucun risque pour cette circonscription de Paris : elle ne basculera ni à droite ni à l’extrême droite». Au premier tour, Danielle Simonnet, étiquetée Divers gauche donc, avait remporté 41,8% des voix. Arrivée deuxième, Céline Verzletti en recueillait 22,87%.

il y a 414 jours

À l’Assemblée nationale, jour de rentrée pour les députés de gauche élus au premier tour. Eric Coquerel embrasse Aymeric Caron, Aymeric Caron serre dans ses bras Danielle Obono, Danielle Obono cherche «la Chiki» (Sophia Chikirou), cachée derrière une marée de journalistes. Malgré la vague d’extrême droite qui a déferlé sur la France dimanche soir, la plupart des 32 candidats du Nouveau Front populaire élus dimanche ont fait leur entrée au Palais-Bourbon ce lundi après-midi. Tous sont partagés entre la joie d’être réélus et la peur de voir l’extrême droite majoritaire dans six jours. Notre reportage.

il y a 414 jours

Aurélien Pradié souhaite «créer un autre espace» politique à droite. L’ancien numéro 2 des Républicains, en ballotage très favorable dans la 1ère circonscription du Lot (42% des voix) n’entend pas «étouffer à l’Assemblée nationale entre les ruines de Macron, les outrages de Mélenchon et l’imposture de Le Pen». Alors le candidat désormais sans étiquette - démis de ses fonctions de numéro 2 après s’être vivement opposé à la reforme des retraites - compte «créer un autre espace» à droite. «Nous bâtirons à l’Assemblée nationale un groupe de gaullistes indépendants qui sera capable d’influer très fortement sur la politique du pays.» De quoi s’écarter encore plus franchement de LR, parti «mort», fracturé par l’accord de coalition avec le RN et «plus capable de parler aux Français».

il y a 414 jours

Pas de «ni-ni» pour les cheffes de la CGT et de la CFDT. «Toutes celles et tous ceux qui prônent le ‘ni-ni’ serviront de marchepied au Rassemblement national», estime la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, qui s’exprime dans Les Echos ce lundi aux côtés de son homologue de la CFDT, Marylise Léon. Les deux appellent au désistement systématique en cas de victoire possible du RN dans une circonscription, et au vote en faveur de toute autre force politique face à l’extrême droite. «Je trouve extrêmement dangereux et irresponsable que des responsables politiques fassent des exceptions, expliquant que LFI est au moins aussi dangereux que le Rassemblement national», explique ainsi Marylise Léon, qui «trouve totalement incompréhensible d’affirmer qu’il pourrait y avoir une égalité entre elle et le RN».

il y a 414 jours

A Tourcoing, la voie se libère pour Darmanin. Selon la règle édictée par LFI, elle n’était pas forcément obligée, puisque le RN n’est arrivé «que» deuxième. La candidate du Nouveau Front populaire dans la 10e circonscription du Nord, Leslie Mortreux a pourtant annoncé, lundi en fin d’après-midi qu’elle jetait l’éponge pour le deuxième tour à Tourcoing. Arrivée troisième avec 24,82% des voix, derrière le ministre de l’Intérieur – qui fait la course en tête (36,03%) mais avec moins de 1000 voix d’avance sur son adversaire du Rassemblement national Bastien Verbrugghe (34,31%) –, elle a préféré se désister. Sans appeler formellement à voter Darmanin, elle écrit : «Parce que je crois l’extrême droite aux antipodes de ces valeurs humanistes, je veux vous appeler ici et sans ambiguïté à ne pas voter pour le Rassemblement national.» C’est peut-être parce qu’il espérait ce renfort que le ministre de l’Intérieur a été relativement discret pendant la journée, au contraire de certains de ses camarades du gouvernement, sur la question des désistements et du barrage au RN.

il y a 414 jours

Pas de désistement dans le Val-de-Marne: triangulaire pour Louis Boyard. Avec plus de 42%, le député sortant LFI de la troisième circonscription du Val-de-Marne aborde en favori le deuxième tour de la législative. Surtout qu’il pouvait espérer un désistement du candidat Renaissance Loïc Signor, arrivé en troisième position avec 23,77% des voix, devancé par le RN Arnaud Barbotin (27,31%). Sauf que la personnalité de l’ancien syndicaliste étudiant, élu pour la première fois en 2022 dans cette circonscription du sud du département (Villeneuve-Saint-Georges, Boissy-Saint-Léger, Valenton…) était sans doute trop clivante pour Loïc Signor, ancien journaliste à CNews, devenu porte-parole de la majorité présidentielle. Il a donc annoncé qu’il maintenait sa candidature, se réclamant, dans sa lettre à ses électeurs du ministre des Affaires étrangères Gabriel Attal et surtout du Premier ministre Gabriel Attal, qui l’auraient «tous deux assuré de leur soutien». «Mon maintien est une sécurité», considère-t-il, estimant ne pas pouvoir «laisser les électeurs orphelins d’un représentant des valeurs républicaines».

il y a 414 jours

Clémentine Autain appelle LFI à retirer ses candidats face à Danielle Simonnet et Alexis Corbière. Aux côtés des deux députés NFP dissidents, la candidate insoumise réélue au premier tour ne flanche pas : «Je suis en colère d’être présente ici car l’extrême droite est aux portes du pouvoir et que nous avons autre chose à faire que de nous occuper des problèmes posés par la direction de la France insoumise». L’élue de Seine-Saint-Denis en profite donc pour lancer «un appel solennel à la direction de la France insoumise de retirer les candidatures face à Danielle Simonnet et Alexis Corbières». Les deux candidats sont arrivés en tête devant le NFP dans leur circonscription respective.

il y a 414 jours

Dans les Bouches-du-Rhône : «Je suis la seule à pouvoir rassembler les voix démocratiques», plaide la candidate Renaissance. Anne-Laurence Petel restait injoignable ce lundi en fin d’après-midi. Dimanche soir, alors que les résultats partiels l’annonçaient déjà troisième (28,91%) dans la 14e circonscription des Bouches-du-Rhône (Aix), derrière le socialiste Jean-David Ciot (29,48%) et candidat RN-LR canal Ciotti (31,65%), la députée sortante Renaissance avait annoncé, devant ses militants, qu’elle maintenait sa candidature pour le second tour. «Le candidat de gauche a déjà perdu. Je suis la seule à pouvoir rassembler les voix démocratiques et républicaines», a-t-elle tout de même plaidé ce lundi auprès de l’AFP, assurant que cette décision avait été prise en accord avec son parti et le Premier ministre Gabriel Attal. Les appels à son désistement se multiplient depuis sur les réseaux sociaux. Une pétition en ligne l’appelant à se retirer a même été lancée dans la matinée, récoltant pour l’heure quelque 1 100 signatures. Son voisin aixois de la 11e circonscription, le député sortant Modem Mohamed Laqhila, qui avait un temps annoncé maintenir sa candidature, avait finalement jeté l’éponge dans la matinée. A Marseille, deux des trois députés sortants du camp présidentiel, Sabrina Agresti-Roubache et Lionel Royer-Perreaut, avaient eux jeté l’éponge dès dimanche soir. La troisième, Claire Pitollat, arrivée elle aussi en queue de trio dans la 2e circonscription marseillaise (27,01%), a pris son temps mais a finalement annoncé ce lundi à 17 heures qu’elle retirait sa candidature, appelant sans détour à voter en faveur du candidat NFP Laurent Lhardit (28,49%). Ce dernier, également adjoint au maire de Marseille à l’économie, affrontera donc seul le représentant du RN dans la circonscription, arrivé en tête dimanche dans la circonscription (32,06%). Par notre journaliste Stéphanie Harounyan.

il y a 414 jours

Le rebond de la Bourse de Paris limité à 1,09% en clôture. La Bourse de Paris a gagné 1,09% lundi, réduisant sa hausse par rapport à celle constatée en début de séance, les investisseurs se satisfaisant de l’hypothèse d’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale. En Europe, Francfort a aussi gagné 0,30% et Londres a fini proche de l’équilibre (+0,03%) alors que Milan a gagné 1,70%. Sur le marché obligataire, l’écart entre le taux d’intérêt allemand pour l’emprunt à 10 ans, qui fait référence en Europe, et celui de la France s’est réduit.

il y a 414 jours

Le RN n’est pas raciste : «J’ai comme dentiste un musulman», lance une candidate. Deux minutes d’interview douloureuses à regarder. Et qui ont certainement dû être douloureuses à vivre pour Paule Veyre de Soras. Interrogée par Leglob-journal, la candidate RN de la 1er circonscription de Mayenne patine fort. Et de question en question, s’enlise. «C’est faux et archi faux», répond la militante au journaliste lui demandant si sa famille politique est raciste. Un silence s’éternise. On sent la matière grise de la candidate s’activer pour trouver la réplique parfaite. «Dans le RN, nous avons des juifs, des musulmans, des Espagnols. Moi-même, je suis catalane», lance la militante, au gilet parfaitement assorti aux hortensias en arrière-plan. Une parodie aurait pu écrire le reste de son raisonnement : «J’ai comme ophtalmologue un juif. Et j’ai comme dentiste un musulman». Sans se démonter, le journaliste lui rappelle les origines du parti d’extrême droite, fondé par Jean-Marie Le Pen. «Oui mais nous n’avons pas les mêmes idées que le père» - «En êtes vous sûre ?» - «Nous avons changé de politique» - «C’est-à-dire ?» - «Monsieur Le Pen avait sa politique, Marine a pris un autre voile» - «Un autre voile ?» - «Une autre direction si vous voulez». Qualifiée pour le deuxième tour, Paule Veyre de Soras a réuni plus de 28% des suffrages.

il y a 414 jours

«Fin de l’ère Macron», «comme un air de Brexit», espoir en la gauche… Les Européens réagissent au premier tour des législatives. Dirigeants politiques comme éditorialistes passent depuis dimanche soir au crible les résultats des élections législatives françaises. Si beaucoup s’inquiètent d’une possible majorité absolue pour le Rassemblement national à l’issue du second tour, d’autres se réjouissent de son bon score. A lire ici.