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Edouard Philippe annonce sa candidature à la prochaine élection présidentielle

Le maire (Horizons) du Havre a annoncé ce mardi 3 septembre au soir, dans une interview au «Point», son intention de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Pendant ce temps, le président de la République a re-re-re-reconsulté les partis en vue de trouver un Premier ministre.
Le maire du Havre Edouard Philippe à l'Elysée, le 23 août 2024. (Abdul Saboor/REUTERS)
publié le 3 septembre 2024 à 7h43
(mis à jour le 3 septembre 2024 à 21h23)

En résumé :

  • L’ancien Premier ministre et maire du Havre, Edouard Philippe, a annoncé ce mardi soir dans une interview au Point son intention de se présenter à la prochaine élection présidentielle. «Ce que je proposerai sera massif», promet-il.
  • Emmanuel Macron a relancé un quatrième round de consultations avec les partis politiques ce mardi 3 septembre dans l’après-midi en vue de trouver un Premier ministre. Alors que le nom de Thierry Beaudet, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a émergé mardi, ce sont c’est maintenant l’hypothèse Xavier Bertrand qui semble tenir la corde pour Matignon.
  • Le mur du budget 2025 approche inexorablement. Il est censé être préparé par le futur gouvernement pour être déposé le 1er octobre au Parlement.
il y a 249 jours

Le RN censurerait Xavier Bertrand car il représente «le pire de la politique», explique le député Sébastien Chenu. Xavier Bertrand à Matignon ? Le nom du président de droite de la région Hauts-de-France fait partie de ceux étudiés par Emmanuel Macron, mais pour le Rassemblement national (RN), c’est non. S’il était choisi, le parti d’extrême droite voterait la censure, car l’ancien ministre de la Santé représente «le pire de la politique» et «le symbole même de ce qu’on ne veut plus voir», a expliqué sur Franceinfo le député RN du Nord Sébastien Chenu. En revanche, précise l’élu, la formation dirigée par Jordan Bardella ne censurerait «pas automatiquement» un Premier ministre «plus technique et sur la retenue» qui déciderait «d’ouvrir les dossiers de la proportionnelle, du pouvoir d’achat» et qui «ouvrirait des négociations pour augmenter les salaires de 10% des Français en échange d’un gel des cotisations patronales».

il y a 249 jours

Pas de vote en bureau national du PS sur l’attitude à adopter face à un éventuel gouvernement Cazeneuve. La direction du Parti socialiste a refusé ce mardi soir de voter en bureau national sur la non censure d’un gouvernement de cohabitation mené par Bernard Cazeneuve, contrairement à ce que réclamaient les opposants à Olivier Faure. En début de bureau national, le patron du PS, maître de l’ordre du jour, a indiqué qu’il refusait un tel vote. La direction a préféré soumettre au vote une résolution présentant les 10 points sur lesquels le PS ne transigera pas et demandera au futur Premier ministre de s’engager, comme l’abrogation de la réforme des retraites, de la réforme de l’assurance chômage et de la loi immigration, la hausse du Smic, l’ISF vert, la taxation des super-profits, des mesures pour l’école et la santé, le logement, etc.

il y a 249 jours

Edouard Philippe annonce sa candidature à la prochaine présidentielle. Parce que l’actualité politique manquait un peu d’agitation, Edouard Philippe a décidé de sortir du bois dans le Point ce mardi soir. «Je serai candidat à la prochaine élection présidentielle», affirme sans détour le maire (Horizons) du Havre et ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron. «Je me prépare pour proposer des choses aux Français. Ce que je proposerai sera massif. Les Français décideront», dit-il encore. Et Edouard Philippe de confirmer que sa décision vaut aussi en cas de présidentielle anticipée.

il y a 250 jours

Marine Tondelier fait le bilan de son entretien avec Emmanuel Macron. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux peu après son entretien impromptu avec Emmanuel Macron, la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, a fait part de sa «préoccupation» et de son «inquiétude». «Le Président envisage de s’appuyer en priorité plutôt sur la droite de l’arc politique, le tout sous l’oeil bienveillant du Rassemblement national [...]. C’est extrêmement grave, désastreux, et cela laissera une trace dans l’Histoire», déplore-t-elle. Et la conseillère municipale de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) d’accuser le chef de l’Etat de tenter par tous les moyens d’assurer «une forme de continuité du macronisme, là où le pays a besoin de l’inverse».


il y a 250 jours

Macron penche pour une «solution politique». Emmanuel Macron penche «plutôt» pour «une solution politique» dans sa quête d’un Premier ministre qui ne soit pas immédiatement censuré par l’Assemblée nationale, et continue de tester les options Bernard Cazeneuve ou Xavier Bertrand auprès des forces politiques, a affirmé mardi un proche du président. Après le parti Les Républicains dans la matinée, le chef de l’Etat s’est entretenu dans l’après-midi avec le Parti socialiste et devait aussi échanger notamment avec les Ecologistes et la cheffe des députés du Rassemblement national Marine Le Pen d’ici mardi soir, a dit ce proche à l’AFP

il y a 250 jours

Les écologistes acceptent d’échanger avec Emmanuel Macron. Contrairement aux insoumis, la secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier et la présidente du groupe à l’Assemblée Cyrielle Chatelain ont accepté de discuter avec Emmanuel Macron. «Les Écologistes sont connus pour leur franchise, la clarté de leur ligne et leur cohérence. C’est dans cet état d’esprit que nous irons rappeler au Président de la République ce qu’il sait déjà», explique Marine Tondelier. Plus tôt dans l’après-midi, les socialistes Olivier Faure et Boris Vallaud ont eux aussi parlé avec le Président. Avant d’entamer tout échange, les deux cadres du PS s’étaient assurés que l’Elysée contacterait bien tous les membres du NFP.

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Contactés, les insoumis refusent d’échanger avec Emmanuel Macron. Dans un tweet, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale Mathilde Panot annonce que l’Elysée a pris contact avec elle et le coordinateur du mouvement Manuel Bompard dans l’après-midi pour un échange avec le Président 15 minutes plus tard. «Nous dénonçons ces improvisations et nous refusons les tentatives désespérées de diviser notre coalition», explique la députée du Val-de-Marne. Les insoumis précisent qu’ils refusent toutes discussions avec le chef de l’Etat tant qu’il n’a pas nommé la candidate du NFP Lucie Castets à Matignon. «Nous ne participerons à de futurs échanges avec le président de la République que pour travailler sur les modalités de cette cohabitation», assurent Bompard et Panot.

il y a 250 jours

Brouille au PS, saison 24, épisode 521. Alors que l’Elysée affirme qu’Emmanuel Macron continue de tester ls hypothèses Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve pour Matignon auprès de ses interlocuteurs, une partie du PS souhaite que le parti clarifie sa position à propos de l’ancien Premier ministre de François Hollande. Ce mardi, les chefs de file de l’opposition interne à Olivier Faure, Hélène Geoffroy et Nicolas Mayer-Rossignol, ont demandé, dans un sms, au premier secrétaire «que soit organisé un vote au Bureau national de ce soir afin qu’une réponse soit collective et publique» à propos de la réaction du PS en cas de nomination de Cazeneuve à Matignon. Depuis plusieurs jours, les maires de Vaulx-en-Velin et de Rouen et leurs lieutenants multiplient les plateaux télé pour expliquer qu’ils soutiendraient l’ancien socialiste s’il venait à être nommé, louant son «sens de l’Etat». A l’inverse, la direction qui ne souhaite pas mettre à mal l’unité du NFP, entretient une ligne plus floue et affirme qu’elle censurera «tout gouvernement qui se placerait dans la prolongation du macronisme».

il y a 250 jours

Les insoumis vont déposer leur procédure de destitution d’Emmanuel Macron ce mardi. Chose promise, chose due. La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale Mathilde Panot a annoncé ce mardi le dépôt d’une procédure de destitution contre Emmanuel Macron. «Le groupe parlementaire prend cette décision comme une réponse à la hauteur du coup de force démocratique qu’est en train de mener le président de la République», a-t-elle expliqué lors d’un point presse au Palais Bourbon. «Il est particulièrement choquant de voir le président de la République battu par deux fois lors des élections composer son propre gouvernement. On a bien compris que s’il pouvait se nommer lui-même, il le ferait», a-t-elle ajouté.

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Xavier Bertrand refuse d’aborder son avenir. En déplacement à la foire de Châlons-en-Champagne dans la Marne, Xavier Bertrand qui est pressenti pour Matignon a refusé d’aborder son avenir. «Je suis un président de région qui est au boulot ici, comme chaque année. L’actualité politique, ce n’est pas ici», a affirmé le président des Hauts-de-France interrogé par BFM.

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Le communiste Léon Deffontaines pas emballé par la piste Xavier Bertrand. S’il venait à être désigné Premier ministre, le président de la région Hauts-de-France subirait à n’en pas douter les foudres des députés de gauche. «Xavier Bertrand n’a pas de programme mais il a un bilan. En tant que ministre de la Santé, il a supprimé 46 500 lits dans l’hôpital public», a rappelé le porte-parole du PCF ce mardi sur BFMTV. «S’il est nommé à Matignon, ça ne sera pas une cohabitation mais la reconduction des politiques austéritaires menées par Emmanuel Macron», a ajouté Léon Deffontaines.

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C’est reparti pour un tour de consultations. Selon BFM et Le Parisien, le président de la République devrait se lancer dans une nouvelle phase de tractations ce mardi après-midi. Le chef de l’Etat souhaiterait échanger par téléphone avec les patrons des différences forces politiques, notamment pour les sonder sur Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve.

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Bertrand à Matignon, censure immédiate ? Alors que d’après Le Parisien, le président de la République privilégie désormais l’option Xavier Bertrand à Matignon, ce dernier pourrait faire face à une motion de censure immédiate en cas de nomination. Le Rassemblement national a d’ores et déjà fait savoir que si le Nordiste devenait Premier ministre, ils le censureraient automatiquement. A gauche, le Nouveau Front populaire devrait faire de même.

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Petite moquerie communiste.

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Macron continue à «tester les hypothèses Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve» assure l’entourage du Président.

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Thierry Beaudet et Catherine Vautrin même combat ? Aussitôt évoqué, aussitôt éloigné ? Alors que Thierry Beaudet semblait tenir la corde pour Matignon ce lundi, l’hypothèse de voir le président du CESE devenir Premier ministre ne serait déjà plus d’actualité ce mardi. Selon l’Obs pourtant, le sexagénaire, après avoir rencontré physiquement Emmanuel Macron a deux reprises dans le week-end, lui avait donné son accord dimanche soir pour être nommé. Un scénario qui n’est pas sans rappeler ce qu’avait vécu Catherine Vautrin au début de second quinquennat d’Emmanuel Macron. Grande favorite pour succéder à Jean Castex, la présidente du Grand Reims n’avait finalement pas été nommée après une levée de boucliers de cadre du camp présidentiel soucieux de voir une ancienne opposante au Mariage pour tous s’installer à Matignon. Tout était pourtant en place. Les différents ministres avaient tous été choisis et une passation de pouvoir officieuse avec celui qui est désormais PDG de la RATP avait déjà eu lieu.

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Xavier Bertrand désormais favori ? Après Bernard Cazeneuve et Thierry Beaudet, le président de la République aurait, selon le Parisien, changé son fusil d’épaule ce mardi matin. D’après le quotidien, Emmanuel Macron envisagerait finalement de nommer Xavier Bertrand à Matignon. Le chef de l’Etat se serait entretenu aujourd’hui, dès potron-minet, avec le président du Sénat Gérard Larcher et les chefs de file des groupes LR au Sénat et à l’Assemblée Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau pour les sonder. Les trois hommes n’auraient pas montré d’opposition à un tel scénario mais auraient demandé au locataire de l’Elysée qu’il s’assure qu’en cas de nomination du président des Hauts-de-France, ce dernier ne se fasse pas censurer illico.

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Et pendant ce temps, le budget français dérape. L’état des lieux budgétaire dévoilé lundi 2 septembre souligne un déficit qui pourrait se creuser à 5,6 % cette année, des recettes fiscales amoindries et des dépenses qui s’envolent. Si Bruno Le Maire appelle à de nouvelles coupes drastiques, le président de la commission des finances, Eric Coquerel, craint une «spirale récessive». A lire ici.

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Un «gouvernement technique» actuellement voué à l’échec ? De par son profil, issu de la société civile et porté sur le consensus, Thierry Beaudet prendrait la tête d’un exécutif considéré comme «technique» et non pas «politique». Mais auprès de l’AFP, Benjamin Morel, maître de conférences en droit public à l’université de Paris 2, observe que cet éventuel gouvernement n’est pas assuré de recueillir l’assentiment de l’Assemblée nationale. Selon lui, un «gouvernement technique» peut apparaître comme une option, à condition que toutes les autres aient été épuisées. «Il faut que tous les groupes politiques puissent reconnaître qu’il n’y a pas d’autres alternatives», relève-t-il. Dans ce cas, ils s’abstiennent de voter une motion de censure et de faire tomber le gouvernement. Un scénario dont on semble loin aujourd’hui avec l’option Thierry Beaudet. Emmanuel Macron «a coupé tous les ponts durant le premier quinquennat avec les corps intermédiaires. Il tend aujourd’hui à s’appuyer sur eux» mais c’est «complètement à contretemps», ajoute Benjamin Morel.

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Le LR Olivier Marleix sévère avec Thierry Beaudet. Le député de l’Eure et Loire, ancien président du groupe LR à l’Assemblée nationale, a sans surprise critiqué l’hypothèse Bernard Cazeneuve à Matignon, ce mardi matin sur LCI : «Je ne me satisferais pas que le président de la République fasse le choix de laisser la gauche gouverner», a-t-il assuré. La seule solution, selon lui - et Nicolas Sarkozy aussi : nommer un Premier ministre de droite, «capable de travailler avec tout le monde, de trouver des points de convergence». Comme le président de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand ? En tout cas, Olivier Marleix ne semble pas faire grand cas de Thierry Beaudet : «Nommer un parfait inconnu, ce serait faire fi du message envoyé par les Français.»