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Cette loi immigration est-elle vraiment «équilibrée», comme tente de le faire croire la majorité ? Le doute est permis au vu des appuis politiques reçus ces derniers jours. En plus du Rassemblement national qui, en France, revendique une «victoire idéologique», le pire baiser de la mort est venu d’Espagne. Hier, Santiago Abascal, à la tête du mouvement d’extrême droite Vox, a profité d’un discours au Congrès des députés pour interpeller le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, assis au premier rang. «Vous pourriez imiter votre ami Macron, qui aujourd’hui me ressemble», lui a-t-il lancé.
Avant d’enchaîner sur une tirade qui n’a pas dû plaire aux proches du président français : «Une loi vraiment restrictive vient d’être votée en France qui, entre autres, impose un débat annuel sur les quotas d’accueil de migrants, la création d’un délit de séjour irrégulier, la fin des aides sociales pour les immigrés et le retrait du titre séjour pour les étrangers qui ne respectent pas les principes de la République.» Soit la reprise quasi mot pour mot